[…] C’est un soulagement pour les élus bretons et en particulier les Finistériens, qui « avaient attiré très récemment l’attention du Premier ministre pour que soient maintenues les compétences en Bretagne de Naval Energies », souligne Didier Le Gac, député finistérien, dans un communiqué de presse. Ce retrait de Naval Group du marché des énergies renouvelables avec l’annonce de la disparation de sa filiale Naval Energies avait constitué une mauvaise nouvelle, au moment-même où les projets de parcs éoliens en mer, posés ou flottants, se concrétisaient enfin en France. Naval Group mettait en avant son besoin de se concentrer sur son coeur de métier alors qu’il fait face à plusieurs projets majeurs, comme la construction de 12 sous-marins en Australie et la préparation des futurs porte-avions nucléaires et sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) français. […]
© Bretagne Economique du 17/05/2021