Avec mes collègues parlementaires du Finistère, et à notre demande, nous avons été reçu par Sylvie Retailleau, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, pour un point de situation sur l’Université de Bretagne Occidentale.
Point sur la situation financière de l’UBO :
Le 9 janvier dernier le président de l’UBO, Pascal Olivard, et son équipe accueillait les parlementaires du Finistère pour un bilan de l’année 2023 : une année riche en succès mais également marquée par certaines difficultés et inquiétudes sur le plan financier. A ce titre, avec mes collègues parlementaires de la majorité dans le Finistère, nous nous étions adressés à la Ministre pour lui signaler cette situation et lui faire part des inquiétudes de la présidence de l’UBO.
=> Voir ICI notre courrier commun du 17 janvier 2024.
Nous avions également sollicité un rendez-vous avec la Ministre pour échanger directement avec elle ; ce rendez-vous s’est tenu le 6 mars dernier dans les locaux du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, avec mes collègues Graziella Melchior, députée de la 5eme circonscription du Finistère, et Michel Canévet, Sénateur du Finistère.
A cette occasion la Ministre était accompagnée de Monsieur Emmanuel Roux, Conseiller affaires territoriales et institutionnelles, et de Monsieur Baptiste Bourboulon, Conseiller budgétaire et immobilier. Sylvie Retailleau à partagé son analyse du financement de l’UBO est s’est voulue rassurante : l’Université est bien gérée – avec un léger excédent en 2023 – et n’est pas en situation difficile en comparaison avec les autres grandes universités françaises.
Elle a souligné l’effort consenti par l’Etat avec les 2,7 millions d’euros de rallonge budgétaire accordé fin 2023 pour soutenir l’UBO face, notamment, à l’augmentation des coûts de l’énergie. La Ministre s’est également félicitée des effets de la Loi « ORE », relative à l’orientation et à la réussite des étudiants, en particulier sur le Grand Plan d’Investissement pour accompagner la mise en place de nouveaux cursus, la modularisation, la mise en œuvre des contrats de réussite et l’accompagnement personnalisé.
Compte tenu des résultats de l’UBO en termes d’apprentissage et de succès pour l’insertion des étudiants, et même si selon le ministère, certains frais de fonctionnement pourraient être réduits, le message est positif : l’UBO n’est pas en danger, il faut s’en féliciter.
A l’issue de cette séance de travail d’1h30 avec la Ministre et son équipe, que je tiens à remercier pour son attention, je partage son optimisme et reste à l’écoute de la présidence de l’UBO pour continuer à relayer ses attentes et ses enjeux.