« Le besoin de mer est très fort en Bretagne. Après le déconfinement, nous devons retrouver l’accès à notre littoral. Sur ce point, le discours du premier ministre [Edouard Philippe], mardi 28 avril, a sonné comme un coup de massue », soupire Didier Le Gac. Le député (La République en marche, LRM) du Finistère rumine depuis son incompréhension : comment justifier que l’on autorise les Parisiens à retourner dans une rame de métro et que l’on refuse aux Bretons l’accès à leurs plages, pourtant rarement bondées au point de devoir jouer des coudes, ainsi qu’aux sentiers côtiers et à la mer ? D’autant que la péninsule figure parmi les territoires français les moins touchés par le coronavirus. […]
© Le Monde du 06/05/2020