Au cours de cette année 2020 qui démarre, de nouveaux textes de lois, essentiels pour l’avenir de notre pays, seront débattus à l’Assemblée. J’en retiendrai au moins trois dont je suivrai plus particulièrement l’évolution :
Ainsi, après plusieurs mois de concertation, le projet de loi relatif à la réforme des retraites viendra devant la représentation nationale dès le premier trimestre. Ce sera alors le temps des amendements et des aménagements du texte mais l’objectif est clair : créer un système universel, où chaque euro cotisé donne les mêmes droits pour tous, destiné à conforter notre régime de retraite par répartition et faire qu’il soit plus juste.
Puis viendra, vers l’été, la réforme dite « 3 D » (décentralisation, différenciation et déconcentration). Il s’agira alors d’ouvrir un nouvel acte de décentralisation adapté à chaque territoire. J’attacherai une importance toute particulière à ce texte : il est temps de donner plus d’autonomie de décision et de capacité de mise en œuvre aux territoires. Il faut faire confiance aux régions et leur donner les moyens de gérer encore plus de compétences. Je sais que la Région Bretagne est prête et ne demande qu’à expérimenter.
Une autre réforme qui me tient à cœur est celle de l’amélioration des conditions du « bien vieillir ». Elle sera débattue et mise en œuvre vers la fin de l’année. Le but est de donner plus de moyens à ceux qui gèrent au quotidien la prise en charge des personnes en perte d’autonomie et plus globalement d’offrir une plus grande reconnaissance à tous ceux qui travaillent auprès de nos aînés et des personnes les plus dépendantes.
Ces réformes génèrent des débats vifs et, ici ou là, la contestation s’exprime, parfois même au détriment des libertés du plus grand nombre. Ainsi va la vie démocratique dans notre pays. Mais, le même esprit démocratique doit nous obliger à rappeler que ces grandes réformes étaient bien inscrites sur la feuille de route annoncée lors de la présidentielle de 2017 par le candidat Emmanuel MACRON, devenu Président de la République. Or, les promesses sont faites pour être tenues et les engagements pris devant les français, respectés. Dire ce que l’on va faire et faire ensuite ce que l’on a dit : c’est la base de l’engagement politique. C’est bien le contrat que respecte ce gouvernement et cette majorité devant les français.
Et cet engagement produit des résultats : plus de 250 000 emplois ont été créés l’an passé et le taux de chômage en France est aujourd’hui de 8,3 %, alors qu’il était encore à 9,1 % fin 2018.
Il faut donc tenir le cap, en conciliant économie et écologie qui sont désormais totalement indissociables.
Et en privilégiant, autant que possible, la voie du dialogue, de l’écoute et de l’apaisement.
– 4 janvier 2020 –