Alors que l’Assemblée nationale devait cesser ses travaux ce jeudi 24 février avant les futures campagnes présidentielles et législatives, l’actualité internationale est venue bouleverser cet agenda.
En effet, dans la nuit de ce mercredi, nous avons appris l’attaque de la Russie à l’égard de l’Ukraine.
D’ores-et-déjà, et sans présumer de ce que nous réservera la suite de ces événements dramatiques, le chef de l’État, chef des armées et, actuellement président en exercice du Conseil de l’Union européenne, Emmanuel Macron, a adressé un message de condamnation de cette agression militaire et de soutien à la population ukrainienne.
Aujourd’hui, vendredi 25 février, je me rends donc à Paris où, par la voix des présidents des deux chambres du Parlement – l’Assemblée nationale et le Sénat en même temps – une déclaration du Président de la République adressée aux parlementaires sera lue dans l’hémicycle, comme le prévoit notre constitution.
Enfin, suite à ce message solennel, un débat avec le gouvernement se tiendra mardi 1er mars à l’Assemblée nationale et au Sénat sur la crise russo-ukrainienne.
Ainsi, même en période de campagne, le Parlement peut être convoqué en cas d’urgence nécessitant un débat ou un vote du Parlement : lois d’urgence, texte engageant la diplomatie et les accords internationaux signés par notre pays, textes engageant notre armée etc.
La fin de la législature sonne aussi l’heure du bilan
Durant ces cinq années, de 2017 à 2022, l’Assemblée nationale aura été le lieu de 6000 heures de débats et de 1531 séances dans l’hémicycle pour examiner et adopter 327 textes de lois (231 projets de lois émanant du gouvernement et 96 propositions de loi émanant des députés).
La Commission de la Défense à laquelle j’appartiens et pour laquelle j’ai été rapporteur budgétaire pour les lois de Finances de 2021 et 2022 sur les crédits de la Marine Nationale, s’est réunie, elle, 337 fois. Il y a quelques jours encore, au sein de cette commission, nous avons pu échanger avec la ministre des Armées et son chef d’Etat Major sur la situation au Sahel ou en Ukraine.
Chaque semaine -ou presque- depuis le 21 juin 2017, date de mon élection je me suis rendu à l’Assemblée pour participer aux travaux de ma commission mais aussi examiner les différents textes de lois, participer aux débats dans l’hémicycle, procéder à leur vote, assister aux séances de questions au gouvernement le mardi, échanger avec les cabinets ministériels autour d’un projet de loi ou pour défendre un dossier local, discuter de thématiques précises dans le cadre des groupes d’études (l’amiante, le maritime …) ou débattre, parfois vivement, avec mes collègues en réunion de groupe.
Un travail passionnant et intense. Un honneur aussi et une mission dont j’ai pu mesurer chaque jour la responsabilité.
Également, j’ai interpellé le gouvernement, de manière écrite ou orale, par le biais de 215 questions pour attirer l’attention de celui-ci sur des problématiques rencontrées par des acteurs de notre territoire. Tout cela est consigné, de manière très transparente, sur le site internet public de l’Assemblée nationale et où chaque député dispose d’une fiche particulière : M. Didier Le Gac – Finistère (3e circonscription) – Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr)
Toute cette partie de mon travail est complémentaire de mon action sur le terrain, en circonscription, c’est-à-dire au plus près de tous, pour écouter, échanger, expliquer, faire remonter et porter votre voix à l’Assemblée. Avec la même équipe depuis le premier jour, précieux collaborateurs que je remercie de m’accompagner dans l’exercice, parfois difficile, de ma fonction.
Et si, à partir du mois de mars, le Parlement ne siégera plus ou moins ; mon travail de député sur le terrain, lui, continuera, bien sûr, jusqu’au dernier jour de la mandature.
– 25 février 2022 –
Bon courage Didier et ton équipe!!!
Impressionnant tous ces chiffres… Bon courage pour la fin de ton mandat. Merci pour tout ce que tu as pu faire pour faire avancer ce pays.