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Edito Janvier 2025 / Le progressisme et la raison contre les extrêmes

Tout d’abord, je tiens à vous souhaiter à toutes et tous ainsi qu’à vos proches une très belle année 2025. 

Durant ce mois de janvier, à l’occasion des traditionnelles cérémonies des voeux, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec de nombreux élus locaux de la circonscription. J’ai été en particulier marqué par leur esprit de responsabilité, leur recherche de consensus qui au quotidien guident leur action

Cette prise de hauteur tranche sensiblement avec le contexte national ; les postures politiques de nombreux responsables – empreintes de radicalité  génèrent un climat anxiogène, préjudiciable pour nos concitoyens et les acteurs socio-économiques.

En effet, depuis deux mois et le vote de la censure conduisant à la chute du gouvernement Barnier, notre pays n’a toujours pas de budget. Cette situation provoquée par une coalition de circonstances des plus improbables a des conséquences sur notre vie économique, sociale et politique.

Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre plus longtemps ; il faut impérativement que le nouveau budget soit adopté ! Nous avons besoin de stabilité politique.

Si, sans surprise, les extrêmes s’enferrent dans l’opposition systématique ou s’amusent à jouer l’avenir des gouvernements à la roulette, il est urgent que les partis de gouvernement fassent preuve d’esprit de responsabilité.

Déjà, le 16 janvier dernier, les socialistes n’ont pas souhaité censurer le gouvernement Bayrou comme leurs partenaires de gauche – à commencer par La France Insoumise – leur enjoignaient de le faire.

Quelles que soient leurs préventions à l’égard du nouveau gouvernement, il est important qu’ils réitèrent ce geste pour permettre l’adoption du budget et garantir une certaine stabilité politique.

Les Français ne comprendraient pas que notre pays soit pris en otage par les extrêmes, eux qui sont incapables de proposer une alternative sérieuse et crédible.

La politique du pire ne doit pas l’emporter. Notre pays ne gagnera rien à s’abandonner aux discours simplistes du populisme de gauche ou de droite.

Depuis 10 jours, Donald Trump est à nouveau président des Etats-Unis, avec Elon Musk à ses côtés et, déjà, beaucoup de français s’interrogent et s’inquiètent du désordre voire du chaos que les nouveaux dirigeants de la première puissance mondiale occidentale pourraient réussir à créer dans le monde et au sein de l’Union Européenne.

Nos démocraties sont fragiles. Nous ne pouvons pas espérer de salut dans les aventures populistes.

Face à cette montée périlleuse des extrêmes à l’extérieur et dans notre pays, la France et l’Europe doivent se réveiller pour faire triompher les valeurs de la démocratie, de l’état de droit, de la raison et du progrès.

C’est ce camp du progrès qui assure la prospérité du plus grand nombre qui doit l’emporter.  

 

– 31 janvier 2025-

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4 commentaires sur “Edito Janvier 2025 / Le progressisme et la raison contre les extrêmes”
  1. Il est regrettable que dans cette lettre , aucune mention ne soit faite sur la disparition du groupe Amiante et sur les interventions que vous avez faites sur le sujet .
    Un point est néanmoins incompréhensible , pourquoi ces interventions , après que tous les groupes (dixit la Présidente de l’assemblée nationale !! ) aient validés uniquement une liste de 67 groupes d’études ne comprenant pas ce groupe Amiante ??? Votre groupe a bien pris cette direction ??et vous en étonnez ..contradiction ? incompétence ?? Ignorance ?? Hypocrisie ??
    Nous aimerions bien savoir ..

    1. Bonjour Madame la Présidente,

      Le député Didier Le Gac accuse bonne réception de votre message et vous remercie de l’intérêt que vous portez aux travaux parlementaires sur l’amiante. En retour, il souhaite porter à votre connaissance les informations suivantes.

      Dès qu’il a eu connaissance de la décision du Bureau de l’Assemblée nationale de supprimer ce groupe d’études (GE), le député s’est mobilisé et a interpellé la Présidente de l’Assemblée nationale. Il a fait valoir le travail transpartisan et constructif de l’instance, qui a permis de nombreuses avancées pour les victimes. Cette information a été diffusée dans la lettre du député publiée fin décembre et figurait, d’ailleurs, dans les articles de tête. Elle est accessible via le lien suivant : lettre du député Didier Le Gac – décembre 2024

      Concernant votre remarque sur la réponse de la Présidente, au moment des négociations portant sur la liste des GE le député avait bien plaidé auprès de son groupe politique pour le maintien du GE amiante. Cependant, face à la fragmentation politique de l’Assemblée et à la perte de poids de son groupe, la recherche d’un consensus a conduit à la création d’autres GE au détriment de celui-ci. Sachez qu’il regrette vivement cette décision et qu’elle ne préjuge en rien de la sincérité de son engagement sur le sujet de l’amiante. En effet, depuis sa première élection en 2017, le député s’est fortement investi sur ce dossier : à l’Assemblée nationale et en particulier dans le cadre du GE amiante dont il a été vice-président puis président, mais aussi en circonscription où il a accompagné de nombreuses victimes et est en lien régulier avec l’ADDEVA 29. Au niveau national, il avait également noué des relations constructives avec les différents acteurs et en particulier l’ANDEVA. Toutes ces actions ont d’ailleurs été relayées sur le blog du député et sont synthétisées dans cet article.

      Soyez assurée qu’en dépit de cette décision, le député continuera à se mobiliser pour améliorer la reconnaissance des victimes de l’amiante et de leurs ayants droit.

      En espérant que ces éléments vous éclaireront, nous restons à votre disposition.

      Cordialement,

      La permanence parlementaire

  2. Monsieur le Député,Notre pays a besoin d’un changement radical. Insécurité, pouvoir d’achat, immigration, dette sont les grandes préoccupations de nos concitoyens, Il est temps de se retrousser les manches afin d’éviter la montée des extrêmes. Le temps n’est plus au laxisme mais aux actes .
    Bien cordialement

  3. Monsieur le député en temps que député renaissance je demande la marche à suivre pour les municipalités il y a une place pour un handicapé) depuis mon inscription à qui je doit m adresser ?

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