La crise liée à la pandémie de Covid-19 n’est pas encore terminée et, de cet événement sans précédent qui a mis en exergue certaines carences de notre système, il faudra le moment venu en dresser le bilan et en tirer les conséquences, ne serait-ce que pour éviter qu’elles puissent se reproduire.
Cependant, jour après jour, semaine après semaine, nous observons des signes encourageants de reprise qui incitent à l’optimisme.
D’abord, sur le plan sanitaire, l’épidémie recule nettement dans notre pays. Le nombre de nouveaux cas diminuent (moins de 1000 cas lundi 14 juin) et avec eux, le nombre d’hospitalisations. Surtout, le nombre de français vaccinés atteint désormais le cap des 30 millions, c’est-à-dire l’objectif fixé en ce début d’année 2021 que certains avaient estimé inatteignables. Cela veut dire que les Français ont confiance en la vaccination, qu’ils se protègent et protègent les autres. Déjà est envisagée la fin du port du masque dans les espaces publics pour cet été. Ces nouvelles sont enthousiasmantes et elles nous donnent l’occasion, à nouveau, de saluer la mobilisation sans faille de tous les professionnels de santé depuis un an et demie !
Ensuite sur le plan économique. Le moral des ménages repart à la hausse, les Français, restreints dans leurs déplacements et leurs activités depuis mars 2020, ont envie de renouer avec les plaisirs de la vie. La Banque de France qui avait prévu initialement une croissance à 5,5%, l’a relevé à 5,75% en prédisant un fort rebond aux 3e et 4e trimestres avec une croissance soutenue de la consommation des ménages.
Cet optimisme se retrouve chez les chefs d’entreprises qui notent avec satisfaction un redémarrage de leur activité et des carnets de commandes qui se remplissent.
Depuis un an et demi, les entreprises et leurs salariés ont bénéficié d’aides massives, le fameux « Quoiqu’il en coûte » de 168 milliards d€ initiaux, qui est en passe de porter ses fruits. Le plan de relance de 100 milliards d’€ vient d’être augmenté de 15 milliards d’€ de crédits supplémentaires destinés à l’exonération des charges des professionnels du tourisme et de l’événementiel mais aussi au soutien de filières fragilisées comme l’automobile ou la fonderie.
Pour redresser la situation financière de toutes les entreprises, il leur sera possible de reporter leurs déficits fiscaux enregistrés en 2020 (année du Covid), sans limite de plafond les années suivantes.
Comme l’a rappelé le ministère de l’Economie, le « Quoiqu’il en coûte » a servi à financer l’activité partielle, à abonder le fonds de solidarité, à exonérer les charges des entreprises et il a permis qu’aujourd’hui notre économie puisse redémarrer, que les ménages consomment, que les entreprises créent de la richesse et que la France soit désormais le pays le plus attractif d’Europe pour l’installation d’entreprises.
Bref, alors que nous retrouvons, peu à peu, une vie normale, il nous faut désormais aborder l’avenir avec optimisme en faisons confiance aux ressources et à la force de notre pays et de nos compatriotes.
C’est, porté par cet optimisme et cette espérance que je vous souhaite très sincèrement un très bel été.