L’Assemblée nationale a commencé la semaine dernière l’examen du Projet de loi bioéthique.
Les lois de bioéthiques sont révisées tous les 7 ans par le Parlement en tenant compte des avancées scientifiques, des évolutions sociétales, des convictions de chacun et en plaçant au centre le respect de la dignité humaine.
La révision de la loi pour 2019 tient compte des avancées importantes qui ont été effectuées concernant la recherche sur le génome humain et des demandes en matière de procréation médicalement assistées.
Le projet de loi actuelle propose donc, notamment, l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes et l’accès aux origines pour les enfants issus de ces PMA.
En outre, pour faciliter l’accès aux greffes, le texte étend la possibilité des dons croisés d’organes.
Enfin, il facilite les recherches sur les cellules souches et encadre mieux la réalisation des examens génétiques.
Il faut saluer la très haute tenue des débats qui ont déjà eu lieu depuis le mois d’août au sein d’une commission créée spécialement pour l’étude de ce texte. Si ces débats ont mis en avant des avis divergent et des conceptions différentes de la procréation et de la filiation, les débats se sont déroulés dans un très grand respect de l’opinion de chacun et sans excès d’aucune sorte.
C’est cette qualité des débats qu’il faut maintenir lors de l’examen du projet de loi dans l’hémicycle afin d’arriver à un texte permettant le plus large rassemblement possible.
Ce projet de loi vise à rassembler et non à diviser.
Autour d’une conception partagée de la dignité de la personne humaine, il entend faire profiter notre société des avancées scientifiques sans heurter la conscience de chacun.
27 septembre 2019