Le tourisme : moteur de l’économie nationale
Le tourisme est une filière stratégique : 7 à 8 % du PIB, 8 à 9 % de l’emploi salarié, 1,1 million de salariés en équivalent temps plein, 56 milliards d’euros de recettes liées au tourisme international. Du fait de l’épidémie de Coronavirus étendue sur tous les continents, et au même titre que de nombreux autres secteurs, le tourisme a été mis à l’arrêt au profit de notre sécurité sanitaire. Consommateurs et professionnels ont été contraints d’annuler ou reporter leurs voyages.
Plan général de soutien aux entreprises
Dans le cadre du plan général de soutien aux entreprises, environ 11,5% des dossiers déposés pour des prêts garantis par l’Etat concernent le secteur du tourisme, pour un ticket moyen s’élevant à 140 000 euros.
Voire la foire aux questions proposée par la Direction générale des entreprises (pages 88 et suivantes)
Le Gouvernement a publié plusieurs ordonnances
Cette législation particulière liée aux circonstances exceptionnelles comporte notamment deux mesures spécifiques pour soutenir le secteur du tourisme : délivrance d’avoir plutôt que remboursement des clients pour alléger la trésorerie de nombreux professionnels du tourisme fortement impactés, et adaptation des procédures d’immatriculation, de classement et de labellisation durant la période d’urgence.
Règles de remboursement dans le secteur du tourisme
Bpi auprès des entreprises du tourisme
Bpifrance accompagne les entreprises avec le Prêt Tourisme, lancé en partenariat avec la Banque des Territoires en janvier 2020.
Plus d’informations sur tourisme.bpifrance.fr
Pratiques abusives des compagnies aériennes
Le secteur touristique européen, en plus de l’arrêt brutal de son activité qui représente 50% du tourisme mondial et 342 milliards de bénéfice, est doublement lésé par les pratiques abusives des compagnies aériennes et de leur représentant l’IATA.
En effet, en dehors de toutes dérogations au règlement européen 261/2004 instituant le remboursement comme norme en cas d’annulation, de nombreuses compagnies aériennes imposent à leurs clients et aux agences de voyages, lorsque le vol est annulé et non volé, des avoirs de durées variables. Au-delà d’un risque de non-utilisation de l’avoir par nos concitoyens qui, au moment de contractualiser leur achat et connaissant leur droit en matière de remboursement, ne considéreraient pas la possibilité de se voir donner un avoir, un réel risque demeure pour le consommateur ou l’agent de voyages en cas de faillite de la compagnie aérienne.
L’injustice est grande pour ces professionnels à qui l’on impose de garantir financièrement leurs billets d’avion lorsque celui-ci est intégré dans un voyage à forfait. Ce manque d’équité de traitement n’est financièrement pas soutenable pour la seule filière touristique et présente un réel danger pour le consommateur ayant acheté des billets « secs ».
100 députés soutiennent le secteur touristique
La question épineuse des pratiques – souvent abusives – des compagnies aériennes via IATA est mise en lumière par cette crise. Avec 100 députés, nous avons appelé à plus de solidarité au sein de la filière touristique.
Voir le Courrier des 100 députés, en soutien du secteur touristique, adressé à Madame Ursula Von Der Leyen, Présidente de la Commission Européenne.