Quel hébergement en résidence pour les jeunes adultes présentant un syndrome bipolaire ?
Saisi en février 2019 par des familles membres de l’UNAFAM sur la question particulièrement sensible de l’hébergement en résidence de jeunes adultes présentant un syndrome bipolaire, j’ai il souhaiterait savoir de quelle manière le Gouvernement entend accompagner l’action des départements afin de créer plus de places dans des résidences dédiées à leur accueil et de construire plus de résidence du type Maison d’accueil, d’accompagnement et d’entraide mutuelle (MADEN) telle que celles existant déjà sur le département du Finistère (voir ma Question à la ministre des solidarités et de la santé).
Le Finistère bien doté en structures d’hébergement à destination du public adulte
La réponse ministérielle rappelle que pour chaque région, le projet territorial de santé mentale (PTSM) s’appuie sur un diagnostic territorial partagé de chaque territoire, en lien avec le projet régional de santé. Dans le Finistère, le diagnostic territorial a été réalisé en juillet 2019. Cet état des lieux fait le constat que « le département est relativement bien doté en structures d’hébergement à destination du public adulte. Si l’offre en foyer d’hébergement est presque deux fois supérieure à la moyenne régionale, le taux d’équipement en maison d’accueil spécialisée est plus faible qu’en région ». Il cite l’existence de trois résidences accueil ou maisons relais MADEN (maison d’accueil d’accompagnement et d’entraide mutuelle) situées sur Brest, Quimper et Plouigneau à destination des personnes souffrant de troubles psychiques et/ou psychiatriques stabilisés.
Télécharger la réponse ministérielle à la question N° 17156
Un plan d’accompagnement global
Les personnes dont l’orientation se heurte à l’absence d’offre adaptée sur le territoire, ainsi que les personnes dont l’accompagnement implique de nombreux acteurs, peuvent bénéficier d’un plan d’accompagnement global. Que ce soit pour la recherche d’un logement, la mise en œuvre d’un accompagnement dans ce logement, la mise en œuvre d’un accompagnement vers ou dans l’emploi ou la recherche d’une place en établissements ou services d’aide par le travail pour ceux qui en sont le plus éloignés, la sollicitation de la MDPH et celle des services sociaux et médico-sociaux doit être la plus précoce possible, afin que la réponse apportée par ces derniers puisse l’être également.
A l’appui de ces différents outils, le projet territorial de santé mentale doit ainsi organiser les conditions d’accès aux modalités d’accompagnement à l’autonomie et à l’inclusion sociale et citoyenne, et définir les modalités de coopération entre les acteurs des soins et les acteurs de l’accompagnement social et de l’accompagnement médico-social.
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