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Transmanche : Lutter contre le dumping social

La situation des compagnies maritimes françaises assurant les liaisons transmanche s’est dégradée avec les conséquences du Brexit, puis avec les différentes restrictions dues au Covid, mais également du fait d’un contexte concurrentiel pratiquant un modèle low-cost dans l’emploi des marins.

 

Aux côtés des compagnies françaises du Transmanche et en particulier de la Brittany Ferries (premier employeur de marins français), en contacts réguliers avec les organisations professionnelles représentants des marins, ou encore auprès du Gouvernement, du ministère chargé de la mer et des services de l’Etat compétents, je suis mobilisé pour que les compagnies opérant ces liaisons ne pratiquent pas de « dumping social ».

 

Ainsi, les obligations en matière sociale, de rémunération, de retraite ou de temps de travail varient considérablement suivant le pavillon du navire et la législation de l’Etat d’immatriculation : les compagnies françaises avec pavillon national ne sont alors plus en mesure de proposer des prix concurrentiels et d’assurer leur rentabilité sur les liaisons transmanche.

Il s’agit d’un sujet d’intérêt régional mais également national pour l’avenir des marins français et de notre pavillon. C’est pourquoi, avec ma collègue Claudia ROUAUX, députée d’Ille-et-Vilaine, nous nous sommes adressés à Hervé BERVILLE, Secrétaire d’Etat chargé de la Mer, pour lui demander d’agir dans le sens d’un socle social commun aux différents armateurs garantissant non seulement un salaire minimum, mais aussi les temps d’embarquement et de repos, tout en renforçant les capacités de contrôles de ces différentes obligations.

Ce courrier disponible ICI a également été cosigné par 25 autres parlementaire bretons.

– 07 12 2022 –
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