Ce mardi 3 juillet 2018, à l’occasion du ravivage de la flamme du soldat inconnu à l’Arc de Triomphe, j’ai participé à la cérémonie qui était organisée, avec émotion, respect et recueillement, en hommage aux marins disparus lors de la tragédie de Mers-El-Kébir le 3 juillet 1940. Je soutiens en effet les membres de l’Association des Anciens Marins et des Familles des Victimes de Mers-el-Kébir que j’ai eu l’occasion de rencontrer déjà (voir ici l’article) dans leur combat pour la réhabilitation de la mémoire de leurs parents. Leurs souhaits portent sur le rapatriement en France des dépouilles des victimes mais aussi l’édification d’une stèle à Brest.
C’est la première fois que je participais à cette cérémonie à Paris, à l’Arc de Triomphe, ce qui me donne l’opportunité de revenir sur ce symbole républicain.
Le symbole de la flamme sous l’Arc de Triomphe
Afin d’éviter que le tombeau du Soldat Inconnu ne sombre dans l’oubli, le journaliste Gabriel Boissy suggère en 1923 qu’une Flamme du Souvenir veille nuit et jour sur la tombe sacrée. Le 11 novembre 1923, la Flamme est allumée par André Maginot, alors ministre de la Guerre.
Depuis cette date, la Flamme ne s’est jamais éteinte et chaque soir, à 18h30 sous l’Arc de Triomphe, une cérémonie solennelle de ravivage y est organisée. Ce cérémonial n’a jamais cessé depuis, même sous l’Occupation.
La Flamme du Souvenir et le tombeau du Soldat inconnu sont aujourd’hui le symbole du sacrifice de tous ceux qui sont morts sur les champs de bataille pour que nous vivions dans un pays libre. La Flamme est également devenue, depuis la Seconde Guerre mondiale, le symbole de l’espérance dans l’avenir et de foi dans le destin de notre pays. Elle brûle devant le tombeau du Soldat inconnu comme un perpétuel souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour la France.