Face à la multiplication des décisions administratives et judiciaires remettant en cause la chasse, je viesn d’alerter le ministre sur les conséquences pour les territoires ruraux et agricoles du Finistère. J’ai interpellé le Gouvernement sur le manque de dialogue avec les fédérations de chasseurs, et sur les risques liés à la prolifération d’espèces nuisibles comme le choucas des tours.
Télécharger ma Question écrite n° 8252, publiée au Journal Officiel du 8 juillet 2025
Précédemment, en mai 2018, j’avais déjà interrogé le gouvernement sur l’indemnisation des agriculteurs victimes de dégâts causés par le choucas (ma Question orale n° 1468).
La chasse : une mission bien plus large qu’un loisir
La chasse ne se résume pas à une activité récréative. Dans le Finistère, elle joue un rôle essentiel pour préserver l’équilibre naturel : régulation des populations animales, protection de la biodiversité, prévention des dégâts agricoles… Autant de missions que les chasseurs accomplissent souvent dans l’ombre, avec engagement.
Des décisions qui inquiètent le monde rural
De nombreuses décisions récentes suscitent une vive inquiétude. Annulations d’arrêtés autorisant la régulation des renards ou des choucas des tours, restrictions sur certaines espèces d’oiseaux, suppression de tirs préventifs pendant les récoltes : les outils de gestion du territoire se réduisent. Les chasseurs déplorent un manque d’écoute, alors qu’ils sont en première ligne face aux conséquences de ces choix.
Associer davantage les chasseurs aux décisions
- Ainsi, je demande au Gouvernement de mieux intégrer les fédérations de chasseurs aux discussions. Leur expertise de terrain est précieuse pour une gestion équilibrée de la faune.
- J’alerte aussi sur l’urgence de clarifier le futur décret limitant la chasse de plusieurs espèces, afin d’éviter de nouvelles incertitudes juridiques pour les acteurs de terrain.
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