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Aide et de soins à domicile : quelles réponses aux difficultés de recrutement ?

Question N°23090

Question publiée au JO le : 24/09/2019 page : 8252
Réponse publiée au JO le : 15/10/2019 page : 9161

46 organismes bretons d’aide et de soins à domicile alertent sur l’augmentation alarmante des difficultés de recrutement

Alerté sur 46 organismes bretons d’aide et de soins à domicile sur l’augmentation alarmante des difficultés de recrutement, j’ai saisi la ministre des solidarités et de la santé au moyen d’une Question écrite.
Certains de ces organismes doivent refuser certaines interventions à domicile, faute de personnel, pour des personnes âgées ou handicapées qui en ont un réel besoin.
Pour les mêmes raisons, des EHPAD doivent réduire leur capacité d’accueil durant la période estivale.

Comment rentre attractifs les métiers du grand âge ?

La réponse ministérielle apportée à ma Question écrite revient sur la pénibilité des conditions d’exercice et les pistes avancées en termes de rémunérations, professionnalisation, et réforme du mode de financement. Un Observatoire national de la qualité de vie au travail des professionnels de santé, qui intègre les professionnels du secteur médico-social, a été installé par la ministre des solidarités et de la santé le 2 juillet 2018. Il permettra de développer une connaissance opérationnelle sur ces questions.

 

Une mission sur l’attractivité des métiers du grand âge

Un projet de loi sera présenté cette année et parmi les axes majeurs de la réforme figurera la revalorisation des métiers du grand âge. Environ 830 000 personnes travaillent actuellement auprès des personnes âgées en perte d’autonomie. Du fait de la seule évolution démographique, ce nombre devrait augmenter d’environ 20 % d’ici 2030, sans tenir compte des hausses des effectifs qui seront nécessaires pour améliorer la qualité des prises en charge.
Le 3 juillet 2019, la ministre des solidarités et de la santé, a lancé une mission confiée à Myriam El-Khomri sur l’attractivité des métiers du grand âge.  Aujourd’hui, les structures, à domicile comme en établissement, peinent à recruter et à fidéliser leur personnel.
La mission devra permettre d’identifier les leviers permettant d’attirer davantage de jeunes et de personnes éloignées de l’emploi vers les métiers du grand âge.
Un travail de fond sur la polyvalence des formations et des compétences sera également mené, pour renforcer l’attractivité des métiers et pour mieux répondre aux besoins des personnes en perte d’autonomie. Il s’agira donc d’examiner les modalités d’un décloisonnement entre les établissements et les services à domicile, tout en intégrant la prévention dans les formations comme dans les pratiques.
Des premières orientations devront être présentées dès l’automne.
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