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Endométriose reconnue comme une affection longue durée

Un vote qui a fait l’unanimité

L’endométriose est une maladie inflammatoire et chronique de l’appareil génital féminin qui touche 1 femme sur 10 en France, avec des répercussions importantes sur la vie quotidienne, sociale et professionnelle.

Ce jeudi 13 janvier 2022 , nous avons voté à l’Assemblée nationale une résolution portée par les députés de La France insoumise pour reconnaître comme affection longue durée (ALD) l’endométriose, dont souffre une femme sur dix en France.

Cette proposition de résolution propose de reconnaitre l’endométriose dans la liste des  «ALD  30»,  c’est-à-dire des affections longues durées listées par le code de la sécurité sociale, ouvrant droit à une prise en charge à 100% des frais médicaux. Aujourd’hui cette reconnaissance est possible au titre des ALD dites «hors liste» ou «ALD 31 », une procédure qui va être améliorée et harmonisée entre départements via la stratégie nationale.

Nous avons voté cette proposition de résolution

Nous partageons le constat dressé : la souffrance et l’errance médicale des femmes souffrant d’endométriose. Parce que nous sommes pleinement engagés sur la santé des femmes, nous soutiendrons l’adoption de cette proposition de résolution.

 

Le Gouvernement n’a pas attendu pour agir

Le gouvernement s’est emparé de ce sujet dès mars 2019, et la mission confiée à la députée européenne Chrysoula Zacharopoulou afin de définir une stratégie nationale a abouti aux annonces faites ce mardi 11 janvier 2022 par le Président de la République.

 

Lancement de la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose

 

Concrètement, une action inédite va être lancée en faveur de la recherche, de la prise en charge, et de la sensibilisation autour de cette maladie. Un premier comité de pilotage sera réuni le 14 février par le ministre de la santé, avec l’ensemble des parties prenantes.

 

Santé des femmes

Cette proposition de résolution s’inscrit aussi dans la politique menée par la majorité pour en faveur de la santé des femmes et de la santé sexuelle, notamment à travers les derniers PLFSS, la loi de Bioéthique de 2021, ou encore le rapport de la Délégation aux droits des femmes sur les menstruations.

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