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Pêche : rendez-vous avec l’entreprise France Pélagique

Entretien avec Geoffroy Dhellemmes, directeur de France Pélagique

Ce mardi 18 mars matin, j’ai reçu à l’Assemblée Nationale Monsieur Geoffroy Dhellemmes, directeur général de France Pélagique. L’entreprise est spécialisée dans la pêche de poissons de pleine mer, destinés à l’exportation.

=> Après un point sur l’activité de France Pélagique, nous avons évoqué les enjeux auxquels est confrontée la filière pêche française.

 

 

Une entreprise familiale de 4 générations !

L’entreprise est née en 1942, sous l’impulsion de Joseph et André Dhellemmes. Au fil des années, elle a développé ses activités halieutiques, avec pour souci de moderniser sa flotte ainsi que les techniques de pêche.

Arrivé en 2018 à la tête de l’entreprise, Monsieur Geoffroy Dhellemmes est le représentant de la quatrième génération d’armateurs de la famille. A l’instar de ses prédécesseurs, il m’indique vouloir mettre au cœur de la stratégie de France Pélagique l’entreprenariat responsable et l’innovation. Concrètement, il s’agit de concilier le développement économique de l’entreprise avec les trois grands enjeux suivants :

♦ préserver les ressources halieutiques ;

améliorer la sécurité et les conditions de travail des pêcheurs ;

garantir la qualité des poissons.

Aujourd’hui, France Pélagique est l’un des acteurs principaux de la pêche des espèces dites pélagiques, à savoir le maquereau, le hareng et le chinchard. Dans les années 2000, la structure a élargi son activité à la sardine et au merlan bleu.

Elle compte près de 90 collaborateurs : 6 au siège établi à Paris, qui coordonne les activités des équipages et 80 marins, principalement originaire de Normandie et de Bretagne. L’entreprise possède une flotte de deux chalutiers disposant d’un système de congélation intégré, le Scombrus et le Prins Benhard, ayant pour port d’attache respectif Concarneau et Fécamp.

 

 

Les multiples enjeux de la pêche française🎣

Fermeture temporaire à la pêche du Golfe de Gascogne, baisse de certains quotas… Nous avons échangé avec Monsieur Dhellemmes sur les diverses décisions européennes qui restreignent la production des pêcheurs. Comment assurer la pérennité de la filière face ces nouvelles règlementations ? J’ai rappelé que lors de sa venue au Guilvinec le 17 janvier dernier, la Ministre Agnès Pannier-Runacher avait réaffirmé l’engagement du Gouvernement pour accompagner la pêche française dans ces défis.

Autre point abordé, le clivage de plus en plus fort entre les ONG et les organisations de pêcheurs. Un sujet que j’ai d’ailleurs évoqué il y a quelques jours avec le Président du CESER Bretagne : dans un rapport récemment publié, la deuxième assemblée de Bretagne formule plusieurs préconisations afin de s’inscrire dans un débat apaisé et élargi.

J’ai également tenu à rappeler à mon interlocuteur mon soutien à la pêche française, respectueuse des règles sociales et environnementales, et ma condamnation des acteurs qui – par posture et/ou méconnaissance – dénigrent systématiquement le travail de cette filière.

Nos échanges ont, par ailleurs, permis de souligner la nécessité pour notre filière pêche de mieux se structurer afin de parler d’une seule voix face aux pouvoirs publics.

 

> Sur cette thématique « pêche » :

Interview de Philippe Perrot, vice-président du comité départemental des pêches – 30 janvier 2025

Edition 2024 des Assises de l’Economie de la Mer – 19 novembre 2024

Le Label Breizhmer prend le large – 18 octobre 2024

Ma tribune sur notre avenir maritime – 29 août 2024

 

-18 mars 2025-

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