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UNOC 3 : n’oublions pas la pêche !

La France s’apprête à accueillir à Nice la 3ème édition de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC n°3).

Cet événement international majeur marque la volonté de la France d’assumer un rôle de premier plan dans la préservation de notre espace maritime.

 

👉 Avec plusieurs députés, et à l’initiative de mon collègue du Pas-de-Calais Philippe Fait, nous avons attiré l’attention du Président de la République sur la prise en compte de l’activité des pêcheurs.

Consulter le courrier adressé au Président de la République

 

 

Pour une gestion durable des océans

Après deux premières éditions à New York (2017) puis à Lisbonne (2022), la France et le Costa Rica co-organisent la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan à Nice, du 9 au 13 juin 2025. L’objectif est de mobiliser la communauté internationale afin de renforcer la protection et l’utilisation durable de l’océan, des mers et de leurs ressources.

Le thème principal de cette troisième édition est « Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan ». 

Sont notamment affichées comme priorités :

  • l’aboutissement des processus multilatéraux en lien avec la protection de l’océan ;
  • la mobilisation de financements pour conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines ;
  • le soutien au développement d’une économie bleue durable ;
  • la diffusion des connaissances scientifiques liées aux sciences de l’océan pour améliorer la prise de décision politique.

 

A l’issue des discussions menées lors de la conférence, l’objectif est d’aboutir à un Plan d’Action de Nice pour l’Océan, composé d’une déclaration politique et d’une liste d’engagements volontaires de la part de l’ensemble des parties prenantes.

 

 

Protection durable des océans et pêche durable ne sont pas antinomiques ! 🌊🎣

Mettre l’océan au centre de nos réflexions est salutaire. Dans une tribune appelant à conforter la politique maritime de la France, j’avais eu l’occasion de mentionner les grands défis auxquels nous faisons face : la préservation de nos océans, la défense de notre souveraineté géopolitique et alimentaire, la lutte contre le réchauffement climatique, le développement de l’économie maritime, la nécessité de concilier de multiples activités humaines dans un environnement fragile. Ces enjeux sont fondamentaux, multiples et imbriqués.

 

La pêche durable existe bel et bien

A la lumière de ce constat, il est pour nous essentiel que dans les grandes orientations internationales en matière de protection marine que définira cette conférence, le secteur de la pêche soit bien pris en compte. C’est le premier message que nous avons souhaité porter à l’attention du Président de la République.

=> Si la surexploitation des ressources halieutiques est indéniable dans certaines régions du globe, il convient de ne pas tomber pas dans le manichéisme et de jeter l’opprobre sur toute une profession. Je déplore d’ailleurs les postures de certains qui opposent systématiquement pêche et écologie.  Régulièrement en contact avec les pêcheurs sur ma circonscription, je connais leur engagement au service de l’écosystème marin. Je vous invite notamment à relire l’interview de Philippe Perrot, vice-président du Comité départemental des pêches du Finistère  : Trois questions à … Philippe Perrot – 30 janvier 2025.

 

Aires marines protégées : faisons confiance au dialogue entre les acteurs locaux

Un point nous inquiète plus particulièrement, c’est l’éventuelle interdiction totale de pêche dans les aires marines protégées.

=> Privilégions plutôt le pragmatisme et le dialogue au niveau local, en vue de faire coexister les activités économiques et la protection de notre espace maritime. A l’image du Parc Marin Naturel d’Iroise, qui réunit les représentants des collectivités locales, du milieu économique et des associations environnementales : il  s’agit d’un lieu de pluralisme et de dialogue, guidé par le consensus et la recherche de solution.

 

 

Comme le courrier le souligne :

« Il ne saurait être question de remettre en cause les impératifs de préservation de la biodiversité, et les pêcheurs eux-mêmes en sont aujourd’hui des acteurs engagés. Mais une protection efficace ne peut se faire contre ceux qui vivent de la mer : elle doit se faire avec eux. Le tissu économique, les savoir-faire, les pratiques raisonnées, l’ancrage territorial : tout cela mérite d’être pleinement intégré dans les choix à venir. »

 

 

 Sur ce sujet :

Au Guilvinec avec la Ministre Agnès Pannier-Runacher

Édition 2024 des Assises de l’économie de la mer

Le label Breizhmer prend le large !

 

 

 

 

-7 mai 2025 –

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