Les vaccins contre la Covid 19 auraient été développés trop rapidement. On ne pourrait pas leur faire confiance
👉 La technologie de l’ARN messager a été développée à partir des années 1960 par trois chercheurs français de l’Institut Pasteur (leurs travaux sur le sujet reçoivent le prix Nobel de médecine en 1965 et cela fait vingt ans qu’elle permet l’élaboration de vaccins Les premières injections d’ARN messager chez l’homme datent de 2003 avec des vaccins ARNm contre le mélanome.
✅ Les vaccins à acides nucléiques ou « ARN messager », comme ceux de Pfizer/ BioNtech ou Moderna, consistent à injecter dans l’organisme non pas le virus mais des molécules d’« ARN messager », fabriqué en laboratoire Cet ARN, encapsulé dans des particules de lipides, sans adjuvant chimique, ordonne aux cellules de fabriquer une protéine spécifique du virus responsable de la Covid 19 ce qui activera une réponse immunitaire Il est ensuite rapidement éliminé par notre organisme.
⭕ L’ARN messager ne pénètre jamais dans le noyau de la cellule Il n’a aucune action sur le génome et ne modifie pas l’ADN.
👉 La rapidité de développement des vaccins contre la covid vient du fait que nous faisons face depuis 2020 à une pandémie d’une ampleur inégalée, contre laquelle les scientifiques du monde entier ont cherché à développer une solution en même temps La technologie ARN messager, comme celle plus classique employée par d’autres vaccins ont permis de répondre à cette urgence.
✅ Chacun des vaccins actuellement autorisés a été testé lors d’essais cliniques réunissant au minimum 30 000 personnes Il est rare, dans l’histoire de la médecine, de pouvoir recruter autant de participants aux essais et donc de tester massivement un vaccin en un temps si bref Le vaccin est éprouvé plus de 3 milliards de personnes, dont près de 40 millions de Français, ont été vaccinées.
Comme tous les médicaments, les vaccins contre la Covid 19 peuvent parfois entraîner des effets indésirables bénins et, dans de très rares cas, des complications graves Mais ce risque demeure très faible au regard de l’efficacité des vaccins.
👉 le bilan bénéfices risques est donc très favorable à la vaccination.
Sur les contre-indications
✅ Les contre-indications sont extrêmement limitées, connues et identifiées et se réduisent au fur et à mesure que l’observation en vie réelle de la vaccination augmente : le bilan bénéfices-risques est très favorable à la vaccination.
⭕ Il n’existe pas de protocole de soins qui empêcherait la vaccination contre la covid : ni l’immunodépression, ni le traitement par immunoglobulines ne s’y opposent.
✅ La liste des contre-indications des vaccins contre la covid est connue.
Pour les vaccins à ARN messager, les contre-indications sont de 3 types et représentent une centaine de cas en France : antécédents de péricardite, myocardite, hépatite sévère ayant entraîné une hospitalisation à la suite d’une première injection ; allergie à l’un des composants du vaccin, le PEG 2000 (polyéthylène glycol) ; syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS) ou maladie de Kawasaki chez les enfants.
Pour les vaccins Janssen et Vaxzevria : antécédents de syndrome thrombotique thrombocytopénique (STT) ; syndrome de fuite capillaire.
👉 Comme avec n’importe quel vaccin, un antécédent de choc anaphylactique lors d’une injection constitue une contre-
indication.
Sur le fait que l’autorisation de mise sur le marché des vaccins est conditionnelle
✅ Les 4 vaccins actuellement disponibles en Europe ont fait l’objet d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle de la part de l’Agence européenne du médicament (EMA).
✅ Cette procédure permet l’autorisation de médicaments qui répondent à un besoin médical non satisfait avant que toutes les données à long terme sur l’efficacité et la sécurité ne soient disponibles.
✅ L’AMM conditionnelle rassemble tous les verrous de contrôles d’une autorisation de mise sur le marché standard pour garantir un niveau élevé de sécurité pour les patients.
⭕ L’AMM conditionnelle n’a rien à voir avec l’autorisation temporaire d’utilisation (ATU), qui concerne l’accès précoce aux médicaments innovants et expérimentaux n’ayant pas reçu d’AMM, pour des petits groupes de patients suivis quasi quotidiennement.
Sur l’inefficacité du vaccin sur le variant delta
✅ Avec une double dose de vaccin à ARN messager, le taux de réduction des contaminations à la forme symptomatique de la covid provoquée par le variant anglais est de 92 % ; la même double dose du même vaccin confère une protection de près de 88 % contre la forme symptomatique de la covid provoquée par le variant delta.
✅ En France, 96 % des personnes ayant développé une forme symptomatique du virus n’étaient pas vaccinées.
Sur le fait que les vaccins ne permettent pas d’éradiquer les maladies
✅ La seule maladie qui ait été entièrement éradiquée de la planète est la variole, grâce à la vaccination, avec l’immunité collective.
✅ La poliomyélite est en passe d’être éradiquée, là encore grâce à la vaccination.
✅ La rougeole et la rubéole ont reculé de 95 % grâce à la vaccination et à l’immunité collective qu’elle confère.
👉 Les vaccins actuellement autorisés en France sont efficaces à plus de 90 % contre les formes graves de la Covid–19. Se faire vacciner reste donc aujourd’hui la priorité numéro 1 pour se protéger soi–même, protéger les plus fragiles et se retrouver. Et ce, même si l’on est jeune et en bonne santé.
Sur l’obligation vaccinale des soignants
⭕ Un grand nombre de soignants est déjà vacciné, ce qui permet à la fois une protection des soignants eux–mêmes, qui sont particulièrement exposés, et des patients. C’était le cas début juillet de 92 % des médecins, de trois–quarts des infirmiers, 63 % des aides–soignants. Mais, au total, le taux de vaccination moyen des médicaux et paramédicaux était de 64 %, ce qui reste un chiffre trop bas puisque certains pays qui nous ont précédés dans l’obligation vaccinale enregistrent une couverture vaccinale supérieure à 95 %.
✅ Ce dispositif d’obligation vaccinale n’est pas nouveau pour les soignants : il s’inscrit dans un dispositif d’obligation vaccinale existant qui concerne la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et l’hépatite B en étendant la liste à la Covid–19.
👉 Ce que nous proposons est proportionné et nécessaire pour parvenir à une protection collective.
Sur le fait qu’aucune responsabilité ne pourrait être engagée en cas d’effet secondaire grave
⭕ Cela est faux. Il n’existe dans les contrats des laboratoires aucune disposition visant à les dédouaner de leurs responsabilités. Par ailleurs, la vaccination ne donne lieu à la signature d’aucune décharge exonérant les laboratoires ou la puissance publique de leur responsabilité.
✅ Comme pour tout médicament, la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques est engagée en cas de vice de procédure ou défaut de fabrication du vaccin. En cas d’effet indésirable responsable d’une altération de la santé de la personne (aléa thérapeutique), c’est la responsabilité de l’État qui est engagée, dans le cadre l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM), lequel prend en charge la totalité des dépenses.
👉 Tout est donc déjà prévu par le droit et dans les différents dispositifs.
Voir aussi : Controverse : Le VRAI / FAUX sur le passe sanitaire
– 29 juillet 2021 –