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Coronavirus : le gouvernement muscle la réponse économique

Impact sévère sur l’économie française

« L’épidémie de coronavirus aura un impact sévère sur l’économie française, qui se chiffrera en plusieurs dixièmes de point de PIB pour l’année 2020. Cet effet est déjà visible depuis la mi-février », a déclaré Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, le 9 mars 2020 à l’issue de la réunion, à Bercy, des acteurs économiques nationaux sur le Covid-19, en présence de Muriel Pénicaud, ministre du Travail, et d’Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès de Bruno Le Maire.

 

Le gouvernement agit pour apporter des réponses urgentes aux entreprises

Au niveau national comme au niveau européen, le gouvernement agit pour apporter des réponses urgentes aux secteurs professionnels et aux entreprises les plus touchés par le Covid-19.

Bruno Le Maire et Muriel Pénicaud ont réuni à plusieurs reprises les organisations professionnelles et les filières industrielles pour accompagner nos entreprises et limiter l’impact de la crise du Coronavirus sur leur activité.

 

Certains secteurs professionnels plus touchés

Certains secteurs professionnels sont plus touchés que d’autres. « Certaines professions sont très violemment affectées : les traiteurs déplorent une perte moyenne de leur chiffre d’affaires de 60%, l’hôtellerie, 30 à 40% de perte, et les restaurateurs, 25%. Le secteur de l’événementiel est lui aussi très touché. » D’autres secteurs sont structurellement affectés comme ceux de l’automobile et du transport aérien.

 

Soutien immédiat

A la suite de ces rencontres, des mesures concrètes ont été mises en place afin de soutenir tous les acteurs économiques de notre pays face à cette situation exceptionnelle.

Voir les mesures de soutien immédiat et les contacts utiles aux professionnels.

 

Simplifier et muscler la réponse économique

  • Pour répondre à cette crise, les ministres de l’Économie et du Travail ont décidé de « simplifier et de muscler la réponse économique » du gouvernement. Ainsi, toutes les entreprises en difficulté pourront demander un report du paiement de leurs charges sociales dont l’échéance est fixée au 15 mars prochain. « Par un simple mail, elles pourront aussi demander un report de leurs charges fiscales. Nous avons également prévu un dégrèvement pour les impôts directs, au cas par cas, pour toutes les entreprises qui seraient menacées de disparition en raison de l’impact économique du coronavirus », précise Bruno Le Maire.
  • Le dispositif d’activité partielle est également encouragé. Muriel Pénicaud a indiqué que « l’allocation versée par l’État à l’employeur en cas d’activité partielle sera portée de 7,74 euros à 8,03 euros par heure ». Et afin de simplifier le recours à ce dispositif, le délai resserré de réponse des Direccte de 48 heures (au lieu des 15 jours habituels) « sera maintenu ».
  • La ministre du Travail souhaite aussi que les entreprises préparent « l’après-épidémie » en profitant de cette période d’inactivité partielle pour former leurs salariés. Le FNE-Formation (dispositif du ministère du Travail mobilisé pour aider les entreprises en difficulté) et les Opco sont invités à mobiliser des moyens supplémentaires pour les entreprises qui souhaitent mettre en place des plans de formation.
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