Une initiative transpartisane au service de la transition énergétique
Au-delà de nos étiquettes politiques, nous sommes convaincus du potentiel de la filière hydrolienne et prônons une action volontariste du Gouvernement.
Pourquoi investir dans les EMR ?
→ Ce que regroupent les EMR
Les énergies marines renouvelables (EMR) rassemblent l’ensemble des technologies permettant de produire de l’électricité à partir des ressources du milieu marin : l’énergie du vent (éoliennes en mer), l’énergie des courants (hydroliennes), l’énergie des marées (énergie marémotrice), l’énergie de la houle (le houlomoteur), la différence de température entre les eaux de surface chaudes et les eaux froides en profondeur ou la différence de salinité entre l’eau douce et l’eau de mer (l’énergie osmotique) (source : site du ministère de l’écologie).
→ Les atouts de l’hydrolien
2/3 de notre énergie est d’origine fossile⇓Tous les procédés d’EMR ainsi que la recherche dans ce domaine doivent être soutenus et valorisés.
A ce jour, l’éolien en mer est la filière EMR qui a atteint le niveau de maturité le plus élevé. Pour diversifier et décarboner le mix énergétique de nos territoires, le développement des autres technologies EMR est essentiel.
L’hydrolien représente à cet égard une opportunité, d’autant que la France figure parmi les pays ayant les courants les plus forts du monde.
Atout pour relever le défi de la transition énergétique mais aussi pour la vitalité de notre économie : la structuration de cette filière est porteuse d’emplois pérennes pour le territoire.
La Bretagne, un terrain propice pour l’hydrolien
→ Le Campus mondial de la mer, vitrine de l’innovation maritime
La 3ème circonscription du Finistère accueille la première communauté française dédiée au domaine des sciences et technologies de la mer. Animé par le Technopôle Brest Iroise situé à Plouzané, le Campus mondial de la mer a investi dès les années soixante ce champ d’action en complément des domaines maritimes dits « traditionnels ».
Aujourd’hui, l’expertise sur les filières EMR est très ancrée au sein du Campus, avec un écosystème dynamique et des initiatives foisonnantes : on peut notamment citer France Energies Marines, l’institut de référence national dédié à la recherche et au développement sur les énergies marines renouvelables, l’IFREMER, qui a notamment engagé des expérimentations sur les technologies houlomotrices et éoliennes, mais aussi de nombreuses écoles et entreprises, à l’instar d’Eolink. Pour déployer leurs projets innovants, tous ces acteurs peuvent bénéficier de l’accompagnement du Pôle Mer Bretagne Atlantique.
→ Le site de Fromveur, territoire d’expérimentation
Parmi les sites à fort potentiel hydrolien figure le Fromveur, situé entre l’archipel de Molène et l’île d’Ouessant. En 2015 a été mise à l’eau la première hydrolienne (D10) raccordée au réseau électrique, fournissant ainsi de l’électricité à l’île d’Ouessant et son réseau isolé
Un projet phare pour l’indépendance énergétique insulaire.
J’avais d’ailleurs eu l’opportunité d’assister, fin 2018, au retour et au pré-positionnement de l’hydrolienne D10 dans le passage du Fromveur.
Les premiers résultats se sont révélés très encourageants et l’expérimentation s’est poursuivie. Alors que la société conceptrice Sabella avait fait l’objet d’une liquidation judiciaire début 2024, nous étions particulièrement inquiets quant à la pérennité du projet. Au final, un repreneur s’est manifesté.
> Pour en savoir plus sur l’évolution du projet : © Bretagne Ocean Power – L’hydrolienne D10, première hydrolienne raccordée au réseau en France, est reprise par Inyanga Marine Energy Group
Nous interpellons le Premier ministre
Lors des Assises de l’économie de la mer en novembre 2023, le Président de la République avait annoncé vouloir « repartir sur la bataille de l’hydrolien ».
Or, dans le cadre de l’examen au Sénat de la proposition de loi portant programmation nationale et simplification normative dans le secteur économique de l’énergie, un amendement du Gouvernement allant à rebours de cette ambition a été adopté.
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D’où notre courrier au Premier ministre pour qu’il clarifie les intentions du Gouvernement et qu’il s’engage résolument en faveur de l’énergie hydrolienne.
> A consulter : notre courrier commun
* Liste de l’ensemble des cosignataires du courrier :
Anna Pic, députée de la Manche ; Sébastien Fagnen, sénateur de la Manche ; Philippe Gosselin, député de la Manche ; Nadège Havet, sénatrice du Finistère ; Didier Le Gac, député du Finistère ; Jimmy Pahun , député du Morbihan ; Bertrand Sorre, député de la Manche ; Mélanie Thomin, députée du Finistère ; Stéphane Travert, député de la Manche ; Simon Uzenat, sénateur du Morbihan