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Exercice POLARIS : Se préparer à la guerre navale de demain

J’ai participé jeudi 2 décembre à une journée de mission à bord du PHA Tonnerre dans le cadre de l’exercice « POLARIS 21 », qui se tenait en Méditerranée du 18 novembre au 3 décembre 2021.

 

Un exercice pour se préparer aux engagements de haute intensité :

Le potentiel de conflits navals armés de haute intensité, est en augmentation sur plusieurs zones maritimes, partout où la souveraineté des états en mer peut être remise en cause. La France avec ses intérêts maritimes et sa zone économique exclusive de 11 millions de km2 (la deuxième plus étendue au monde), est directement concernée. J’ai encore récemment pu développer ces éléments dans ma dernière tribune consacrée au budget 2021 des armées et aux crédits de la Marine nationale (Voir ma tribune ICI).

Il est donc fondamental de se préparer avec nos alliés à toute intervention dans un conflit maritime moderne, intense, en mer associée à des actions à terre, dans les airs, mais également dans l’espace extra-atmosphérique, et impliquant des éléments de cybersécurité et de maîtrise des données.

Tel est l’objectif de POLARIS  2021.

 

 

POLARIS 2021 :

« Préparation Opérationnelle en Lutte Aéromaritime, Résilience, Innovation et Supériorité ». L’exercice engage 6.000 militaires, dont 4.000 marins, de la Marine nationale, de l’Armée de l’Air et de l’Espace, de l’Armée de Terre, mais également des forces alliées de l’Espagne, de l’Italie, de la Grèce, de la Grande-Bretagne et  des États-Unis.

Aux côtés du PHA Tonnerre à bord duquel je me trouvais, l’exercice engageait notamment le porte-avions à propulsion nucléaire Charles de Gaulle et ses aéronefs (20 Rafale, 2 Hawkeye), 12 bâtiments de surface et 1 sous marin nucléaire d’attaque (SNA), au sein de 2 « task force ».

Je salue à cette occasion les compétences et l’engagement de nos militaires, dont la formation et la qualité des moyens et équipements doivent être plus que jamais à la hauteur du potentiel de conflits qui pèse sur nos espaces maritimes. La loi de programmation militaire 2019-2025 et le budget de la Marine en témoignent.

Didier Le Gac à bord du PHA Tonnerre, le 2 décembre 2021

 

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