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La filière des maraîchers-serristes à l’Assemblée nationale

Rencontre à l’Assemblée nationale avec la filière de l’AOP «Tomates et concombres de France »

Mardi 4 juin, dans les salons de la questure de l’Assemblée nationale, j’ai reçu, en compagnie de mes collègues Michel Lauzzana, Nicole Dubré-Chirat et Sophie Errante, les principaux acteurs de la filière française des maraîchers serristes, pour un moment d’échanges et de dégustation des produits de la filière.

En présence de nombreux députés de tous bords politiques, j’ai ainsi accueilli, notamment, Pierre-Yves Jestin, président de Savéol, Marc Kérangueven, président de la SICA et de Prince de Bretagne, Ronan Collet, président de la coopérative Solaren, Bruno Vila, président de la SAS « Les paysans de Rougeline » et vice-président de l’AOP « Tomates et concombres de France », Jean-Pierre La Noë, président de cette AOP et Lauriane Le Leslé, directrice association d’organisation de cette même AOP.

 

 

Défendre notre modèle de maraîchage et son avenir

La soirée s’est déroulée en présence du chef-cuisinier étoilé Thierry Marx qui est intervenu à deux reprises pour témoigner de son engagement en faveur de ce mode de production et évoquer notre modèle alimentaire français, respectueux des cycles courts et du respect environnemental.

Deux ministres ont honoré de leur présence ce moment convivial, le ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, monsieur Marc Fesneau, qui a défendu notre modèle agricole français et fait part de son soutien aux producteurs maraîchers et madame Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Agriculture et à la souveraineté alimentaire qui est intervenue dans le même sens.

Dans une ambiance conviviale où chacun a pu s’exprimer dans une totale liberté de ton, les prises de parole ont permis de rappeler les enjeux majeurs qui concerne notre modèle agricole et, singulièrement, notre modèle de maraîchage et son avenir.

 

 

La Bretagne représente 25 % de la production française de tomates fraîche

Pour rappel, la Bretagne qui représente 25 % de la production française de tomates fraîches, l’enjeu est de maintenir ce poids économique pour un légume devenu important pour la région alors que les volumes de production bretons ont déjà reculé depuis 2016.

Cette filière regroupant environ 500 producteurs doit, en effet, faire face à des importations massives de produits extra-communautaires comme les tomates marocaines dont les importations ont augmenté de plus de 40% en moins de 10 ans.

 

Quels enjeux ?

  • Ce sujet pose clairement la question du renforcement des barrières douanières entre l’UE et le Maroc ainsi que la question de la traçabilité des produits avec l’exigence réitérée par la filière auprès des ministres d’une transparence sur l’origine des produits alimentaires vendues en France avec des indications plus lisibles sur leurs conditionnements.
  • Ont été évoqués également les enjeux liés à l’énergie et à son coût et l’obligation faite aux maraîchers-serristes d’utiliser 100% d’énergies renouvelables dès 2025. Cette obligation fait peser un risque important pour la filière. Ce sujet a été également abordé par les producteurs présents à l’attention des ministres.
  • L’ensemble des participants se sont néanmoins retrouvés sur l’effort fait par l’exécutif et par notre pays pour défendre les intérêts de nos agriculteurs au sein de l’UE et dans les accords de commerce internationaux.

 

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– 4 juin 2024 –

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