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Mobilité des enseignants : notre courrier au Ministre

Une première Question au Ministre en 2022

En 2022 j’avais déjà interpellé au moyen d’une Question écrite le Ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur les modalités de mutations des professeurs et les difficultés de recrutement des enseignants. Une réponse m’avait alors été apportée sur la situation des professeurs, contraints de se mettre « en disponibilité » de l’éducation nationale, faute de mutation géographique obtenue.

Télécharger la réponse ministérielle à ma Question écrite N°1015

 

Notre courrier commun au Ministre

Ce 26 mai 2023, avec plusieurs autres députés de la majorité, nous venons d’adresser un nouveau courrier au ministre sur la mobilité des enseignants.

 

Télécharger notre courrier commun

 

Extraits de notre courrier :

    • En premier lieu, il nous semblerait pertinent qu’au-delà du seul barème, que nous ne remettons nullement en cause, l’administration se serve de son pouvoir d’appréciation pour mieux prendre en compte les situations particulières individuelles, comme cela est déjà partiellement le cas. Nous pensons notamment aux démarches de rapprochement de la cellule familiale ou à la situation des proches aidants.
    • Par ailleurs, la permanence d’une demande, de même que l’affectation dans une zone rencontrant des difficultés particulières de recrutement, critères qui figurent au décret du 25 avril 2018 relatif aux priorités d’affectation des membres de certains corps, pourraient être davantage valorisés.
    • En outre, nous souhaiterions vous soumettre la possibilité d’agir pour renforcer l’attractivité des territoires connaissant des pénuries d’enseignants. Il ne s’agirait pas seulement de proposer une gratification financière, mais une véritable accélération de carrière des personnels ayant exercé dans un territoire en déficit d’enseignants.
    • De plus, il pourrait être envisageable de donner aux enseignants qui choisissent d’exercer leur métier dans un territoire en difficulté la garantie qu’ils pourront quitter le territoire en question au bout d’un certain nombre d’années. En s’assurant que les postes d’enseignants soient suffisamment pourvus dans les territoires en difficultés, nous pourrions contrer les phénomènes de « rétention d’enseignants » qui s’exercent dans certaines académies, freinant les mobilités.
    • Enfin, il nous paraît également souhaitable de repenser le mouvement INEAT/EXEAT dans le premier degré. Cette procédure requiert une double autorisation : une première pour sortir du département et une seconde pour entrer dans un nouveau département. Ce mouvement est à l’origine de l’inertie de certaines demandes.
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