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Place du naval dans la Défense

Ma question au Chef d’Etat Major des Armées

 

Ce jeudi 15 octobre nous auditionnions en Commission de la Défense nationale et des Forces Armées, le Général François Lecointre, chef d’état-major des Armées (CEMA) sur le budget des armées dans le projet de loi de finances pour 2021.

Membre de cette commission, et en tant que Rapporteur pour avis du budget de la marine nationale, cette audition annuelle était pour moi l’occasion d’interroger le CEMA en particulier sur la place de la marine et de ses moyens dans le dispositif de notre défense nationale.

 

Ainsi, j’ai souhaité savoir quel regard il porte sur la place de nos forces navales dans l’évolution des risques aujourd’hui, et surtout pour l’avenir. En effet, la menace viendra sans doute désormais de la mer, après des années d’une lecture géopolitique plus « terrienne ». Les effets du changement climatique (ouverture de nouvelles routes maritimes via l’arctique par exemple), les nouveaux enjeux sur les espaces maritimes en matière de ressources énergétiques ou biologiques, les enjeux migratoires, les questions de sécurité et de sûreté maritimes, ou encore de souveraineté sur nos espaces (notamment en Zone Economique Exclusive), impliquent une nouvelle lecture des enjeux géostratégiques.

 

Sur ces interrogations le Général Lecointre me confirme que la mer est devenue un domaine de conflictualités, de combats potentiels, et un espace de contrôles (piraterie, flux maritimes, accès aux détroits…). Il souligne également l’importance stratégique de la zone côtière (la majorité de la population mondiale vivant à moins de 100 km des côtes), où le déploiement de troupes et les interventions à partir de la mer s’imposent comme enjeux opérationnels.

Les risques et les menaces qui pèsent sur nos territoires évoluent, et nous devons y répondre tout en assurant la continuité des opérations extérieures menées par la France par l’intermédiaire de ses forces navales.

Face à ces évolutions et constats, le CEMA me confirme qu’il faut conserver nos capacités d’actions maritimes – que nous continuons d’augmenter – sans toutefois remettre en cause les grands équilibres budgétaires visés par la loi de programmation militaire (terre, air, espace exo-atmosphérique).

Vous pouvez visionner ma question au Général Lecointre, ici :

 

Et sa réponse :

 

 

 

 

 

 

 

 

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