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Renouvellement des parcs éoliens terrestres: Ma question à la Ministre de la transition écologique

Dans le cadre de la semaine de contrôle à l’Assemblée j’ai interrogé, jeudi 14 janvier 2021, Madame Barbara POMPILI, Ministre de la transition écologique, sur le sujet du renouvellement – ou « repowering » – des parcs éoliens terrestres.

La production d’électricité à partir de l’énergie éolienne représente, à terre comme en mer, un potentiel essentiel pour atteindre l’objectif de 40 % de la production d’électricité d’origine renouvelable fixé pour 2030. Il faut donc en soutenir le développement. C’est un sujet auquel je suis très attentif à l’Assemblée et en circonscription. 

 

Rappel : La situation pour l’éolien en mer

Si aujourd’hui, en France, et à contrario de nombreux pays européens du nord notamment, aucun parc éolien offshore n’est encore en service, l’action du gouvernement et du parlement en matière de simplification et d’accélération de l’implantation des éoliennes en mer – avec la loi Essoc – donne enfin de la visibilité à la filière EMR. Il faut s’en féliciter. Ainsi le premier parc offshore posé, celui de Saint-Nazaire, devrait être en service en 2022 ; sept autres devraient suivre d’ici 2026.

En Bretagne, terre maritime où le degré de dépendance énergétique est très fort, nous y sommes tous très attentifs. Les industriels du secteur attendent donc les premiers appels d’offre pour l’éolien offshore flottant cette fois, et non plus posé, dès cette année 2021.

 

Faciliter le renouvellement des parcs existants à terre :

A terre, les premiers parcs éoliens ont aujourd’hui plus de 20 ans, comme certains sur la circonscription (à Plouarzel par exemple), et la question de leur renouvellement se pose.
A cet égard, la technique dite du « repowering » qui consiste à prolonger la vie d’un parc pour en accroître sa rentabilité et en optimiser l’exploitation, est à valoriser. Alors que la création de nouveaux sites exige la réalisation de nombreuses études pour évaluer le potentiel éolien, et rencontre parfois des oppositions de riverains, le « repowering » présente l’avantage de s’appuyer sur des données connues en ressources disponibles et conditions de vents. Le projet bénéficie également des infrastructures existantes : accès, poste de livraison, raccordement… Surtout, il s’agit de sites déjà bien intégrés et acceptés localement.

Le renouvellement des parcs éoliens terrestres actuels constitue donc un des moyens pour réaliser les objectifs ambitieux fixés pour la France, en évitant par exemple les recours quasi systématiques contre les nouveaux projets.

J’avais interrogé à ce sujet il y a un peu plus de deux ans Madame Emmanuelle Wargon, alors Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition Ecologique pour avoir un retour sur l’application de l’Instruction du gouvernement du 11 juillet 2018 relative à l’appréciation des projets de renouvellement des parcs éoliens terrestres. On sait qu’à ce titre, c’est aux préfets d’apprécier au cas par cas le caractère substantiel des modifications demandées, et de décider de la nécessité d’une nouvelle autorisation ou non.
Deux ans après j’ai donc souhaité connaître l’état d’avancement des renouvellements des parcs éoliens existants, et comment le ministère entend soutenir davantage encore ces procédures.

A partir d’un retour d’expérience sur l’application de cette instruction de 2018, la ministre a souligné l’intérêt de valoriser le repowering comme outil au service des objectifs du gouvernement et des professionnels de la filière.

 

Ma question à la ministre et la réponse de Barbara Pompili :

 

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