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A Ploudalmézeau avec Les Genêts d’Or

A l’invitation des Genêts d’Or, je me suis rendu le 31 août 2018 à Ploudalmézeau pour visiter l’établissement et service d’aide par le travail (ESAT), ainsi que la Maison d’accueil Spécialisée (MAS), aux côtés d’Elisa Quéméneur, la directrice, de Francis Jaouen, trésorier au Conseil d’Administration et d’une partie de l’équipe des travailleurs sociaux.

 

        

 

Les Genêts d’Or : Un acteur essentiel pour le territoire

Association médico-sociale de santé publique et d’intérêt général en Bretagne reconnue pour son action en direction des personnes en situation de handicap ou de dépendance, Les Genêts d’Or propose 2 379 places agréées et dispose de 38 établissements. Pour le territoire, c’est un acteur essentiel, tant pour l’accompagnement des personnes vulnérables, qu’en termes économique puisqu’environ 2 000 personnes en sont salariées.

 

L’ESAT : Pour l’intégration sociale et professionnelle

L’ESAT accueille des adolescents et adultes handicapés qui ne peuvent, momentanément ou durablement, travailler ni dans les entreprises ordinaires ni dans une entreprise adaptée, ni exercer une activité professionnelle indépendante. Cette formule leur offre des possibilités d’activité diverses à caractère professionnel, un soutien médico-social et éducatif et un milieu de vie favorisant leur épanouissement personnel et leur intégration sociale.

 

La MAS de Ploudalmézeau : Un équipement médico-social à la pointe

Ouvert depuis le 4 novembre 2013, ce nouvel établissement accueillent les Usagers propose 40 places d’internat dont 25 pour des personnes polyhandicapées et 15 pour des personnes souffrant de troubles envahissants du développement et d’autisme, 1 place d’hébergement temporaire pour personne adulte souffrant de TED (troubles envahissants du développement) et 1 place d’accueil de jour pour personne adulte polyhandicapée.

Je retiens de ce déplacement que le 15 novembre prochain se tient à la MAS de Ploudalmézeau la journée consacrée à l’autisme, événement qui a vocation à réunir les professionnels du secteur médico-social et à diffuser les méthodologies d’accompagnement développées au sein de l’établissement à destination des personnes autistes (En savoir plus).

 

Des métiers difficiles qui requièrent un investissement personnel

Lors de cette visite, j’ai pu noter la nette baisse d’attractivité des métiers du secteur médico-social, ce qui s’avère préoccupant. En cause : la baisse du pouvoir d’achat des salariés, les niveaux de rémunération et les grilles salariales déconnectées des compétences requises. Ces métiers sont régis par la Convention dite « Convention 66 ». Depuis l’avenant n° 321 du 1er juin 2010, la valeur du point n’a en effet pas été augmentée, ce qui s’avère pénalisant pour les salariés qui relèvent de cette Convention. Au travers d’une Question Écrite, j’ai interrogé la Secrétaire d’État en charge des personnes handicapées sur le besoin de reconnaissance de ces professions.

 

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