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Reconnaitre l’Accueil Familial en Finistère

Echanges avec A2F « Accueil Familial en Finistère »

Le 23 novembre 2020 j’ai reçu à ma permanence deux représentants de l’association « Accueil Familial en Finistère » (« A2F »), à savoir le nouveau président Jean-Charles Abadie, ainsi que le vice-président Jean-François Dardier (photo ci-dessus). Ayant déjà reçue en 2018 l’ancien président (Échange sur l’accueil familial), je connais bien cette association, représentée par une équipe motivée. Suite à ce premier échange en 2018, j’avais alors interrogé la Ministre des solidarités et de la santé (voir la réponse de la Ministre à ma Question).

 

Alternative à l’hébergement en établissement

Pour rappel, l’accueil familial est une solution d’hébergement pour les personnes âgées/handicapées qui ne peuvent ou ne veulent plus vivre chez elles, momentanément ou définitivement. L’accueil familial constitue une alternative à l’hébergement en établissement. La mission des accueillants familiaux est d’assurer la santé, la sécurité, le bien-être physique et moral des personnes accueillies ; ce qui qui libère ainsi des places dans les hôpitaux ou dans les EHPAD.

 

Solution de répit aux familles

Ce mode de prise en charge propose une solution de répit aux familles qui n’ont plus la possibilité de s’occuper d’un de leurs membres concernés par le handicap ou le grand âge. Il propose aussi l’accueil, en dehors de toutes structures, de personnes souvent sans familles, qui, du fait de leur état de santé, ne peuvent subvenir à leurs besoins et qui ne peuvent trouver de solution en établissement faute de places disponibles.

 

De grandes disparités entre départements

Si la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement vise à développer l’accueil familial, cette forme d’accueil est inégalement reconnue selon les départements, chefs de file du secteur médico-social.

 

Précarité des accueillants familiaux pour adultes

Les accueillants familiaux ne bénéficions pas du code du travail. Le statut des personnes accueillantes est en effet dérogatoire au droit commun, et les exclut de l’allocation chômage, alors qu’elles contribuent depuis 2018 au financement de l’UNEDIC avec l’augmentation de la CSG.

Lors de ce rendez-vous du 23 novembre 2020, il a donc notamment été question de la précarité des accueillants familiaux pour adultes.

 

Quelle place des Accueillants Familiaux dans la future loi « Grand âge et autonomie » ?

Pour toutes ces raisons et parce qu’il n’existe pas un modèle unique de la prise en charge des personnes âgées/handicapées, j’ai interrogé la Ministre déléguée chargée de l’Autonomie auprès du ministère des Solidarités et de la Santé sur la situation des accueillants familiaux et le besoin de reconnaissance du métier.

 

Voir ma Question écrite

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