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Crise sanitaire : Soutien aux discothèques

Les discothèques parmi les commerces les plus affectés

Le 17 juillet 2020, j’ai reçu plusieurs patrons de discothèques situées sur la circonscription, parmi lesquels le représentant pour le Finistère du Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL). L’objet de cette rencontre était d’évoquer la situation économique du secteur du monde la nuit et l’impact de la crise sanitaire sur cette filière. La détresse dans laquelle ces établissements se trouvent depuis la crise sanitaire est réelle. Depuis la mi-mars, les professionnels de la Nuit sont en effet sans aucune entrée d’argent du fait de la fermeture administrative, et doivent dans le même temps continuer à payer leur charges fixes.

 

Une réouverture dans un premier temps sollicitée

Dans un premier temps, c’est une demande de réouverture qui était sollicitée par la profession. Avec le député Christophe Blanchet, j’ai d’ailleurs écrit au Premier ministre Jean Castex pour que ces établissements puissent rouvrir sur le format des « type N », avec les horaires des « types P » en condamnant la piste de danse commune.

Voir notre courrier du 8 juillet 2020 au Premier ministre

L’évolution sanitaire ne permet cependant plus aujourd’hui d’aborder les choses sous cet angle. Et les premiers intéressés l’entendent bien ainsi, puisque leur demande a changé. Priorité est désormais donnée à demande d’indemnisation.

 

Pour l’indemnisation des discothèques

Le Gouvernement a bien mis en place des aides, mais de nombreuses discothèques n’y ont pas accès (qu’il s’agisse du loyer, des assurances, ou du chômage partiel). Avec d’autres députés, je soutiens donc la création d’un fonds de soutien financier spécifique à l’activité des discothèques.

Voir notre courrier du 16 juillet 2020 au Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance

 

Les discothèques ont un rôle sociétal

Le poids de l’économie nocturne en France est important. Pour rappel, ces 1 600 entreprises représentent un milliard d’euro de chiffre d’affaires, ainsi que 45 000 emplois.

Ces professionnels de la Nuit ont su, en leur temps, sensibiliser la population sur l’épidémie de VIH, sur la lutte contre l’alcool au volant, sur le tabagisme, les drogues… Ce sont des établissements sérieux.

Ces entreprises, très souvent familiales, participent par ailleurs à l’économie locale (emplois induits, transports, taxis…).

Dans les territoires ruraux, comme en Bretagne, les discothèques ont un réel rôle social auprès des jeunes.

La crise sanitaire a d’ailleurs été révélatrice du rôle que les discothèques jouent auprès des jeunes. En témoignent les débordements festifs observés.

 

Didier Le Gac et la patrons de discothèques

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