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Nourrir notre Humanité

Réponse apaisée aux antispécistes

Ce vendredi matin, Guillaume Divanach, jeune agriculteur du Finistère, a dévoilé la fresque humaniste « Nourrir notre Humanité » créé par l’artiste breton Heol. Cette initiative artistique et pacifique répond aux tags de militants antispécistes qui avaient recouvert les murs de sa ferme d’injures l’associant à Auschwitz et aux nazis pour la seule raison qu’il est éleveur.

Pour rappel, le 28 août dernier le monde paysan avait à nouveau fait l’objet d’une attaque de militants antispécistes, qui s’en prenaient à une exploitation familiale de Plonévez-Porzay dans le Finistère, le même département où s’était rendu le ministre de l’Intérieur il y a près d’un an pour lancer Demeter, cellule de la gendarmerie nationale spécialisée contre les intrusions illégales sur les exploitations agricoles. Avec en moyenne deux actes d’agribashing comptabilisés toutes les heures en France en 2019 cette agression est loin d’être un acte isolé.

Sur les murs de sa ferme, Guillaume Divanach, éleveur de porcs Label Rouge et de vaches laitières, a découvert des tags d’une extrême violence utilisant de manière inacceptable les références à l’holocauste : « Elevage = Nazisme » et « Auschwitz n’a jamais fermé ».

« Elevage = nazisme » : la FDSEA du Finistère ciblée par des tags sur des exploitations agricoles © France 3 Bretagne

En réponse à cet acte de vandalisme, le jeune agriculteur a décidé de faire recouvrir ces messages injurieux par une fresque portant le message symbolique « Nourrir notre humanité », illustrant le rôle fondamental des agriculteurs.

Guillaume Divanach a fait appel au street-artiste breton HEOL, qui compte à son actif la réalisation de plus de 2 000 fresques.

 

Soutien des élus locaux

Avec d’autres élus locaux, je salue bien évidemment l’initiative de Guillaume Divanach en réponse à l’attaque d’activistes antispécistes.

J’ai souhaité exprimer mon soutien dans le dossier de presse :

Les jeunes agriculteurs, véritables agro-écologistes, ont besoin d’être soutenus par leurs concitoyens et non pas dénigrés en permanence, le plus souvent par des gens qui ignorent tout de la réalité de leur métier. Alors, arrêtons les caricatures, arrêtons d’opposer les modèles entre eux ! Le monde agricole a reconnu les excès du passé, soyons capables de reconnaître à notre tour les efforts qu’ils ont accompli et les résultats obtenus. L’agriculture bretonne est basée sur un modèle raisonné, très majoritairement familial. Si demain, il y a moins d’agriculteurs, les conséquences sur notre cadre de vie seront désastreuses, sans parler bien évidemment des conséquences sur notre économie et nos emplois. Sans compter que pour continuer à nourrir les Français, il faudra importer toujours plus de produits agricoles. Des marchandises qui seront produites dans d’autres pays mais… dans quelles conditions sociales ou sanitaires ? Avec quelle empreinte carbone ? Un comble à l’heure où l’on prône tant la souveraineté alimentaire ! Pour toutes ces raisons, je soutiens et salue l’initiative apaisée et courageuse de Guillaume Divanach de remplacer ces tags -lâches et ignobles- par une fresque pleine d’humanité et d’optimisme !

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