Réunion annuelle avec le Recteur d’Académie

A Quimper, avec les équipes de l’Académie de Rennes et du Finistère

Comme chaque année, j’ai répondu à l’invitation d’Emmanuel Ethis, Recteur de l’académie de Rennes, au temps d’échanges annuel organisé à lors de chaque rentrée scolaire (Retour sur la réunion de septembre 2023).

La rencontre avait lieu à Quimper, ce lundi 16 septembre à la Direction des services départementaux de l’Education nationale, en présence de la nouvelle Directrice académique des services de l’éducation nationale, Madame Catherine Moalic. J’ai déjà eu l’occasion de la rencontrer à Brest notamment, dans le cadre des mes déplacements de rentrée scolaire, début septembre (Rentrée scolaire 2024 : Sur le terrain !).

Chiffres clés

Ce point de rentrée organisé par le Recteur est l’occasion de passer en revue les chiffres clés du 1er et 2ond degré.

Pour l’année 2024-2025, le Finistère compte ainsi : 588 écoles (383 dans le public, 205 dans le privé), 108 collèges + 2 collèges privés associatifs (62 dans le public, 46 dans le privé), 40 lycées à enseignement général et technologique et polyvalent (20 dans le public, 20 dans le privé), 14 lycées d’enseignement professionnel (7 dans le public, 7 dans le privé) et 36 pôles inclusifs d’accompagnement localisées (PIAL).

Le Finistère compte 149 674 élèves :

• 47 008 dans le 1er degré
• 41 893 au collège
• 32 447 au lycée

Quid de la prise en charge des AESH sur la pause méridienne ?

J’ai pour ma part interrogé le Recteur de l’accompagnement humain des élèves en situation de handicap durant le temps de la pause méridienne. Pour mémoire, j’étais est intervenu lors de l’examen de la proposition de loi – adoptée à l’unanimité – prévoyant la prise en charge par l’État du financement des Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap (AESH) durant le temps du déjeuner (Télécharger mon communiqué de presse du 9 avril 2024).

Une décision du Conseil d’État du 20 novembre 2020 avait en effet rappelé que ces accompagnants ne pouvaient être financés par l’État que sur le seul temps scolaire et qu’il revenait aux collectivités locales de les rémunérer durant la pause méridienne. Cette décision avait créé le désarroi des familles dont les enfants pouvaient se retrouver depuis lors sans aucune solution durant le temps du repas. Elle avait également suscité l’émoi de nombreux maires bretons devant le coût de la mesure et la complexité de sa mise en œuvre. C’est pourquoi dès 2021, j’avais alerté le gouvernement sur ce sujet particulièrement sensible.

La loi n° 2024-475 du 27 mai 2024 vise la prise en charge par l’État de l’accompagnement des élèves en situation de handicap par les AESH durant le temps de pause méridienne. Pour préciser la mise en œuvre du texte, une circulaire ministérielle a été publiée pendant l’été.

Circulaire du 25 juillet 2024 relative à la prise en charge par l’État de l’accompagnement humain des élèves en situation de handicap durant le temps de pause méridienne

Le Recteur confirme que l’Etat prend en charge l’accompagnement humain des élèves en situation de handicap durant le temps de la pause du déjeuner. Ceci doit permettre de mettre fin aux ruptures de prise en charge.

Alors que la situation peut s’avérer parfois plus compliquée dans certaines communes selon les cas de figure, le Recteur confirme que les PIAL vont recenser toutes les AESH qui peuvent travailler sur l’heure de midi et les élèves qui bénéficient d’un accompagnement.

Sur le même sujet : L’école inclusive sur le terrain, ça donne quoi ? Visite d’un « PIAL » au Collège de Guipavas

Le point sur l’Instruction en Famille

Un point a également été fait sur l’Instruction en Famille. Le Recteur a rappelé que dans le Finistère, il n’y a pas plus de recours qu’ailleurs. Comme moi, il est très attaché à ce que les enfants apprennent à vivre avec les autres enfants. L’obligation de scolarité de 3 à 16 ans est une disposition que j’assumé pour l’avoir votée dans le cadre de la loi sur le respect des principes de la République (Vote de la loi confortant le respect des principes de la République).

Une étude sur les temps de trajet en car

Le Recteur a par ailleurs annoncé qu’une étude allait être lancée entre le Rectorat et Transdev pour analyser les temps de trajet en car. A titre d’exemple, dans la 3ème circonscription, je suis saisi sur plusieurs cas de lycéens ayant un temps de trajet particulièrement long pour se rendre à Brest à 8h00 pour le début des cours.

– 16 septembre 2024 –