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Situation de Naval Energies

En marge de l’inauguration des nouveaux locaux du siège de l’Ifremer par le Premier ministre, samedi 6 février dernier à Plouzané, j’ai rencontré une délégation du personnel de Naval Energies venue témoigner de ses inquiétudes et de sa déception suite à l’annonce de la cessation de ses activités (Naval Energies est une filiale de Naval Group spécialisée dans les énergies marines renouvelables – EMR).

Vendredi 5 février, Naval Group en effet annoncé à l’issue d’un Conseil d’Administration qu’un « processus visant à la cessation des activités de Naval Energies incluant la recherche d’un repreneur pour toute ou partie des activités » est engagé.

Avec mes collègues Nadège HAVET et Michel CANEVET, sénatrice et sénateur du Finistère, nous avons ainsi pu entendre les arguments de cette délégation qui, si elle est a priori rassurée quant au sort du personnel (les 100 salariés concernés seront réaffectés au sein de Naval Group), demeure préoccupée par le sort de l’expertise et des compétences développées au sein de Naval Energies, depuis le démarrage de son activité comme filiale du groupe en 2016.

Basée essentiellement sur les technologies éoliennes offshore flottantes et sur les technologies hydroliennes, l’activité de Naval Energies n’apporte pas « suffisamment d’assurance de succès économiques » selon le groupe. Il est vrai que si l’éolien offshore posé est en plein développement avec au moins 7 parcs prévus d’ici 2026, l’éolien flottant fait encore l’objet de projets pilotes et, surtout, l’hydrolien n’a pas été inscrit dans la dernière PPE, pourtant ambitieuse dans ses engagements et ses objectifs en matière d’énergies renouvelables, terrestres mais également marines.

 

Nos interlocuteurs ont souhaité être soutenus dans leurs démarche auprès du Premier ministre lui demandant d’agir pour permettre une reprise, au moins partielle, des activités de Naval Energies – soit au moins pour l’éolien flottant. Surtout, il en va du maintien et du renforcement de notre indépendance en matière d’EMR.

J’ai donc décidé de m’adresser dans un courrier cosigné par la sénatrice Nadège HAVET et le sénateur Michel CANEVET, au Premier ministre, pour insister sur l’importance de maintenir des compétences françaises en la matière.

Vous pouvez consulter notre courrier commun, ICI.

 

Didier LE GAC, Nadège HAVET, Michel CANEVET avec une délégation du personnel de Naval Energies devant le siège de l’Ifremer, samedi 5 février 2021. Photos DR.
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