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Tribune : Mobiliser les maires pour les langues de Bretagne

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Financer le forfait scolaire

Avec des députés bretons, nous interpelons les maires pour les mobiliser sur la préservation et la promotion des langues de Bretagne.

Nous invitons les maires des communes qui n’ont pas de classes bilingues à financer le forfait scolaire quand un enfant de la commune est scolarisé dans une autre commune et y apprend une langue de Bretagne.

La langue bretonne est enseignée grâce à la mobilisation complémentaire des trois réseaux que sont Div Yezh pour l’enseignement public, Dihun pour l’enseignement catholique privé sous contrat, et Diwan pour les écoles immersives associatives. C’est leur militance et leur professionnalisme qui permettent une augmentation croissante du nombre d’élèves scolarisés ces dernières années. Aujourd’hui, c’est l’État, la Région très fortement, mais aussi les Conseils départementaux et parfois quelques communes qui financent ces établissements, en soutenant l’installation sur leur territoire d’une classe ou d’une école bilingue.

 

Accord intervenu directement entre les députés bretons et le ministre de l’Éducation

Par un amendement (voir mon intervention du 15 février 2019) porté par de très nombreux députés bretons, il a été inscrit dans la loi « Pour une école de la confiance » du ministre J.-M. Blanquer, le principe d’une contribution volontaire qui invite les communes qui n’ont pas de classes bilingues à financer le forfait scolaire quand un élève qui n’est pas scolarisé dans leur commune, apprend le breton dans une école publique, privée ou associative d’une autre commune.

 

Des responsabilités partagées

Permettre à ses enfants d’apprendre le breton reste un acte volontaire des parents. Dans l’intérêt de ces jeunes apprenants, par respect pour le choix des parents qui vivent sur votre commune, il est essentiel que les maires apportent  leur contribution, sans quoi la commune d’accueil se trouve seule à financer cet élève quand la commune de résidence fait des économies…

Promouvoir une langue, une identité, une culture, ce sont des responsabilités partagées.

Nous invitons les communes à financer volontairement ce forfait scolaire.

Nous demandons à la Préfète et au Recteur de faire respecter cette loi amendée et votée par les parlementaires bretons. À défaut d’accord, le préfet doit en effet réunir les maires pour la résolution du différend en matière de participation financière.

 

Des députés bretons interpellent les maires pour préserver les langues de Bretagne © Ouest France

Communiqué de presse / Langue bretonne : Accord en vue à l’Assemblée pour les écoles bilingues

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