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Salon de l’agriculture : retour sur l’édition 2022

Dernier Salon de l’agriculture du quinquennat

Comme chaque année, je me suis rendu au Salon de l’agriculture, qui a ouvert ses portes samedi 26 février 2022 pour une semaine, à Paris Expo Porte de Versailles.

A cette occasion, j’ai participé à l’émission « Dimanche en politique » à l’invitation de France 3 Bretagne et Pays de la Loire (émission du 27 février 2022) :

 

Vidéo – Dimanche en politique – Bretagne © France 3 Bretagne

J’ai également, comme chaque année, pu rencontrer plusieurs acteurs qui font la force de nos territoires, comme :

  • Inaporc
  • Le comité régional des pêches de Bretagne
  • La Sill
  • La MSA
  • La Fédération Nationale des SAFER
  • Les Mareyeurs
  • La FNSEA
  • Savéol
  • La Région Bretagne
  • (…)

Ci-dessous, un retour en images sur les acteurs rencontrés lors de cette édition 2022 du Salon de l’agriculture :

5 ans de mobilisation en faveur de l’agriculture française

Depuis cinq ans, la mobilisation est sans relâche en faveur de nos agriculteurs et d’une alimentation meilleure et plus saine.

 

Quelles sont les avancées et actions concrètes pour notre agriculture et nos agriculteurs ?

Améliorer le revenu des agriculteurs

Améliorer le quotidien de nos agriculteurs, c’est d’abord améliorer leurs revenus. Pour cela, le Gouvernement a rééquilibré les rapports de force entre les différents acteurs de la chaîne alimentaire, pour garantir aux agriculteurs une juste rémunération. Les lois Egalim 1 et 2 ont ainsi permis des avancées considérables, notamment la contractualisation obligatoire, l’encadrement des pénalités logistiques ou encore la révision automatique des prix.

Un comité de suivi des négociations commerciales a également été mis en place.

Revalorisation de la retraite des agriculteurs

Sous ce quinquennat, la retraite des agriculteurs a par ailleurs été augmentée afin qu’aucune retraite ne soit inférieure à 85% du SMIC, soit environ 1000 euros.

Protéger notre agriculture des aléas

  • Agir pour nos agriculteurs, c’est aussi les protéger contre les catastrophes naturelles et les intempéries. 100 millions d’euros ont ainsi été prévus dans France Relance afin d’accompagner les exploitations à s’équiper face aux aléas climatiques.

 

  • L’assurance récolte a par ailleurs été réformée afin que chacun puisse être convenablement protégé.

 

  • Le Gouvernement a également répondu présent face aux crises, en déployant notamment 270 millions d’euros pour le plan de sauvegarde de la filière porcine face aux conséquences graves du Covid sur le secteur, ou encore en réformant l’indemnisation des catastrophes naturelles.

 

  • Dans le cadre du plan gel, 19 millions d’euros ont été versés dès le printemps 2021, et le Gouvernement a décidé du report de cotisations et de l’exonération de certaines taxes foncières.

 

  • Le régime des calamités agricoles a été revu en profondeur et un dispositif ad hoc a été mis en place pour les agriculteurs assurés. Par ailleurs, un dispositif de prise en charge des cotisations sociales sera déployé ainsi qu’un dispositif de soutien à l’aval. Au total, 337 millions d’euros ont d’ores et déjà été versés pour soutenir rapidement les acteurs les plus touchés.

 

Se battre à l’international pour notre agriculture

Se battre pour nos agriculteurs, c’est se battre aussi à l’international, dans le cadre de la PAC.

La France l’a fait également en instaurant des clauses miroirs afin que ne puissent être importés en France des produits qui n’ont pas connu les mêmes exigences que les nôtres.

En ce sens, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a signé le 22 février 2022 un arrêté interdisant à partir du 22 avril, l’importation et la mise sur le marché en France de viandes et produits à base de viandes issus d’animaux ayant reçu des antibiotiques facteurs de croissance.

 

Renforcer la qualité de l’alimentation

Afin de renforcer la qualité de l’alimentation, la France a doublé en 5 ans la surface agricole bio sur son territoire. Environ 10% de la surface agricole française est désormais bio, ce qui place la France en tête des pays européens en termes de surface agricole utile bio. Grâce à ce développement majeur, la part de produits bio servis dans les cantines a triplé en 5 ans.

Le Gouvernement poursuit son accompagnement des agriculteurs dans leur transition vers le bio et vers des exploitations moins émettrices en CO2. C’est notamment l’un des objectifs des 1,2 milliard d’euros consacrés à l’agriculture dans France Relance.

En outre, les usages de produits phytosanitaires ont été réduits sans jamais laisser les agriculteurs sans solution : les produits les plus dangereux, dits CMR1, ont ainsi vu leur vente baisser de 93% par rapport à 2016 et le nombre d’exploitations en haute valeur environnementale a été multiplié par 20 en 3 ans.

Enfin, l’Etat s’est fortement engagé en faveur du bienêtre animal. Le Gouvernement a pris des décisions telles que la fin du broyage des poussins mâles et de la castration à vif des porcelets. Un plan de plus de 100 millions d’euros a été lancé pour moderniser 180 abattoirs. Ces actions permettent aujourd’hui d’atteindre des objectifs ambitieux : ce sont désormais les deux tiers des poules pondeuses qui sont élevées en systèmes alternatifs à la cage.

 

Je suis heureux d’avoir pu à nouveau participer à ce grand rendez-vous national de notre agriculture et des produits de la mer, après 2 ans d’absence pour cause de Covid.

 

Sur le même sujet : Colloque sur la souveraineté alimentaire

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