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Space 2021 : l’agriculture en transition

A la rencontre des exposants, des éleveurs et des responsables professionnels

Du 14 au 16 septembre 2021 se tenait -en présentiel- au Parc-Expo de Rennes la 35ème édition du SPACE, le salon international des productions animales. Ce salon professionnel permet de s’informer sur les nouveautés en matière de nutrition, génétique, santé animale, bâtiments d’élevage, matériel de traite

Rencontre avec les acteurs et entreprises agricoles de la circonscription

Le Space est l’occasion de rencontrer de nombreux acteurs et entreprises de la circonscription, comme : la Sill (entreprise située à Plouvien), l’association Agriculteurs de Bretagne (avec qui je suis en contacts réguliers), la chambre d’agriculture (ses élus, ses techniciens), Even, les syndicats, comme les Jeunes Agriculteurs, Cooperl, Tromelin Nutrition, Evel’up, ou encore le réseau Produit en Bretagne, l’ABEA (association bretonne des entreprises agroalimentaires), Euredern…

Faire savoir, expliquer, partager avec les citoyens

Des espaces de démonstrations, de témoignages et de tables rondes par filière permettent d’apporter davantage de rationalité dans les débats. Faire savoir, expliquer, partager avec les citoyens sont devenus des axes essentiels du métier d’agriculteur.

Comment communiquer positivement ?

Convivialité des échanges

Avec jean-Hervé Caugant, président de la chambre d’agriculture du Finistère et Annaïg Le Meur, ma collègue députée de la 1ère circonscription

Reprise de l’activité du secteur évènementiel

Les deux années passées, le Space s’est tenu sans édition physique du fait de la crise sanitaire. Autant dire que cette édition 2021 (à laquelle j’ai participé les 15 et 16 septembre 2021) a rencontré un réel succès (1118 exposants, 74772 visiteurs. L’ambiance positive au sein des professionnels s’y est ressentie. Le SPACE 2021 était d’ailleurs le premier et l’unique Salon professionnel cette année au niveau mondial pour toutes les filières animales (filières bovine, avicole, porcine, cunicole (lapins), ovine, caprine et aquacole…). Cette 35ème édition marque également la reprise de l’activité du secteur événementiel, impacté comme on le sait durant la crise sanitaire.

 

Le monde de l’élevage ne cesse d’évoluer

Lors de sa visite pour l’inauguration du SPACE, le Ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a rappelé que : « Le monde de l’élevage ne cesse d’évoluer, et que les éleveurs ont besoin de lisibilité, d’un cap clair, d’autant plus dans un contexte comme aujourd’hui de hausse des prix des matières premières ».

Les enjeux

Bien-être animal : quelle répercussion des surcoûts ?

Il est essentiel d’éviter tout amalgame entre bien être et maltraitance. Si les attentes sociétales sont fortes en matière de bien-être animal, les éleveurs sont prêts à aller en ce sens. Ils ne peuvent cependant investir sans valorisation de leurs pratiques, ni visibilité à moyen et long termes. Se pose alors la question de la répercussion des surcouts sur la filière, jusqu’au consommateur.

Bien-être de l’éleveur : et la rémunération des agriculteurs ?

La proposition de loi dite Grégory Besson-Moreau, dite « Egalim 2 », adoptée à l’unanimité en première lecture fin juin par l’Assemblée nationale entend redonner aux agriculteurs des marges de manoeuvre dans la négociation des prix qui leur sont payés pour la vente de leur production. L’objectif est de compléter la loi Alimentation ou « Egalim », votée en 2018, qui a notamment encadré les promotions et relevé le seuil de revente à perte afin d’enrayer la course aux prix bas dans les supermarchés. Mais elle n’a pas tenu ses promesses en termes de rémunération pour les agriculteurs. Pour lutter contre les dérives à la fois chez des industriels et des distributeurs, le nouveau texte « Egalim 2 » prévoit de généraliser les contrats écrits entre l’agriculteur et l’entreprise qui va transformer ses produits, sur trois ans minimum, en tenant compte des coûts de production, et de rendre « non négociable », entre l’industriel et le distributeur, la part du prix correspondant au coût des matières premières agricoles.

Transitions : quelle place de l’innovation ?

Les échanges au SPACE ont rappelé combien les agriculteurs doivent finalement jongler avec des injonctions contradictoires. Si ls éleveurs doivent anticiper, ils doidvent dans le même temps suivre de nouvelles normes imposées, ce qui de fait entraine des couts de revient plus important.

Pour anticiper, il faut être sûr d’être dans la bonne direction, à un moment où les attentes du consommateur évoluent finalement plus rapidement que ne s’amortissent les investissements dans le monde agricole. C’est le sens des échange avec le groupe Evell’up (photo ci-dessous).

Entretien avec les responsables d’Evel’up.

Bilan de la période covid : La souveraineté alimentaire avant tout !

Pour répondre à la souveraineté alimentaire, la question du recrutement est essentielle.

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