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Défense de l’échalote traditionnelle de Bretagne

L’avenir d’une culture traditionnelle en jeu

En aout 2022, je recevais à ma permanence parlementaire à Saint-Renan les représentants d’Association de l’échalote traditionnelle de Bretagne : le Président Bernard Cadiou, le Secrétaire Jean-François Birhart, et la salariée Camille Le Monnier. Créée en aout 2021, l’association a pour ambition de mieux valoriser l’échalote traditionnelle de Bretagne, et ainsi protéger son marché face à la concurrence.

 

Le dossier avance

Les acteurs de la filière de l’échalote traditionnelle demandent la reconnaissance de sa spécificité par rapport aux échalotes de semis, produite de façon industrielle. Le collectif travaille à l’obtention d’une IGP et d’un Label Rouge. Le dossier avance auprès de l’Institut national de l’origine et de la qualité.

En décembre 2023, une étape importante a été franchie : une commission d’enquête a été nommée.

 

La mobilisation des parlementaires se poursuit

Depuis cette rencontre, la mobilisation des parlementaires pour faire reconnaitre l’échalote traditionnelle de Bretagne se poursuit.

Je m’associe ainsi aux démarches réalisées le 22 décembre 2023 par ma collègue Sandrine Le Feur, députée de la 4ème circonscription du Finistère :

 

Le Finistère : premier département producteur d’échalotes

Dans un contexte où la demande d’échalotes en Europe augmente, c’est l’avenir d’une culture traditionnelle qui est en jeu. L’empreinte économique de l’échalote n’est pas des moindres, notamment sur le territoire breton. La Bretagne est ainsi la première région de France productrice d’échalotes et le Finistère le premier département producteur. Toutes les étapes de la production à la commercialisation se déroulent dans la même aire géographique comprenant les communes situées à moins de 20 kilomètres des côtes du Finistère et des Côtes d’Armor.

La culture représente :

  • 250 producteurs
  • Entre 35 000 et 45 000 tonnes commercialisées chaque année
  • 1 200 emplois directs de la plantation au conditionnement : 700 emplois directs pour la plantation et la récolte, 500 emplois directs pour la préparation, l’équeutage, le calibrage et le conditionnement
  • Une quinzaine de sociétés de négoce et multiplicateurs

 

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