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Journée sur le terrain à Plouguin

Tout au long de l’année, les échanges avec le terrain nourrissent l’action législative du député. Ce vendredi 9 octobre 2020, c’est à Plouguin (2 200 habitants, commune littorale) que j’ai poursuivi mon cycle de déplacements dans les communes, aux côtés du Maire Roger Talarmain, et d’une partie de son équipe municipale.

Nombreux dossiers locaux

Cette journée dédiée à Plouguin a été l’occasion de revenir sur la période covid, et sur la manière dont la commune a géré la période de crise sanitaire (+ 50 000 euros de surcouts non prévus dans le budget communal).

Les projets d’aménagement sont relativement nombreux à Plouguin (une dizaine de prévu sur le mandat). Je relève avec intérêt le projet « cœur de bourg » qui permettra l’ouverture très prochainement d’un pôle santé, d’un commerce, d’habitations, et de logements sociaux (conçus notamment pour les personnes âgées et les personnes handicapées).

Ces chantiers (présents et futurs) sont de bons augures, car il est aujourd’hui question de faire redémarrer l’économie rapidement.

Les adolescents à Plouguin

Depuis février 2018 est mis en place dans la commune le dispositif « Argent de poche ». Destiné aux 16-18 ans, « Argent de poche » permet aux jeunes pendant les vacances scolaires (Toussaint, Pâques) de faire des travaux de peinture, de jardinage et de nettoyage dans la commune, moyennant rétribution en étant encadrés par le personnel du service technique de la commune. Filles et garçons sont évidemment mélangés et affectés aux mêmes types de travaux. La rémunération est de 15 € par matinée travaillée, soit 75 € la semaine. Le dispositif a fait ses preuves, qu’il s’agisse de l’apprentissage des règles en vie collective, ou de la responsabilisation vis-à-vis du travail effectué. Une prime est également versée à l’encadrant.

Plouguin

 

Plouguin: commune agricole

La commune de Plouguin est la commune de la circonscription qui compte le plus de sièges d’exploitation rapportés à la surface (une 30è à Plouguin au total). L’agriculture qui est représentée est essentiellement laitière et porcine (et un maraicher). Plouguin adhère au programme « Breizh bocage » ; des efforts d’aménagement sont faits pour rétablir les talus.

Pour cette journée consacrée à Plouguin, je me suis rendu chez Daniel Mazé, producteur porcin, qui emploie 4 salariés à temps plein et qui fabrique 98 % des aliments sur site. Avec un bon niveau de performance de l’outil, cet exploitant rappelle que le cahier des charges évolue très régulièrement.

Chez Daniel Mazé

« La grosse angoisse de ne pas trouver de personnel »

Avec les autres exploitants présents pour cette réunion, l’échange a notamment porté sur : la période covid mais aussi la problématique de la transmission de l’outil de travail ultramoderne, de la stratégie d’investissements, le renouvellement des générations, la biosécurité, le problème du recrutement et les services de remplacement. Alors que les conditions de travail se sont très clairement améliorées, il est encore difficile d’attirer des candidats et il a été rappelée « la grosse angoisse de ne pas trouver de personnel ».

Nous avons également abordé les nuisances générées par les choucas et les sangliers et la menace sanitaire que ces derniers représentent pour l’élevage.

Voir aussi : Prolifération des choucas des tours : le point sur mon action

Daniel Mazé est par ailleurs Président de l’association « Terre de vie ». Née il y a plus de 20 ans sur la commune, cette initiative témoigne de l’intérêt des agriculteurs à se fédérer.

Chez Daniel Mazé

Chez Daniel Mazé

 

Echange avec un « resto ouvrier »

Lors de ce déplacement à Plouguin j’ai également pu échanger avec Monique Jacob du « Madatao », restaurant ouvrier situé en plein cœur de bourg, sur l’impact de la crise sanitaire pour l’activité. L’amplitude d’ouverture de l’établissement est désormais plus large pour compenser les pertes de recettes.

Il a aussi été question des nouvelles habitudes de repas que la période a pu faire naitre chez les ouvriers du bâtiment, habituellement clients ; et bien évidemment, du Code de la Sécurité sociale, qui impose une distance minimale entre le restaurant payé par les entreprises du bâtiment et le siège de celles-ci.

 

Avec une PME dynamique

J’ai également rencontré la PME artisanale familiale « l’Atelier du Garo » (10 salariés) pour recueillir l’avis des deux chefs d’entreprise, Mikael Gary et Thomas Gary Pouliquen, sur la période covid. Ont notamment été abordés : la stratégie d’ouverture de l’entreprise vers l’extérieur, l’intérêt de l’apprentissage, la transition écologique et la durabilité des matériaux utilisés, le management participatif.

Atelier du Garo

Atelier du Garo

Atelier du Garo

 

Associations et cohésion sociale : « Rien ne serait pire qu’elles s’arrêtent ! »

Dans le cadre de la crise sanitaire, un effort de la commune a été fait pour le protocole sanitaire soit facilité. Une personne a été embauchée pour garantir le nettoyage et la désinfection des salles utilisées par les associations.

Afin d’échanger sur la manière dont les associations se sont organisées durant la crise sanitaire, j’ai rencontré dans la salle rénovée par les bénévoles « La Grange », la présidente de l’ASP, Marie Thérèse Tournellec.

La vie associative (une 40è d’associations) est dense à Plouguin.

Du point de vue du précieux lien social, rien ne serait pire que l’association se soit arrêtée. Aujourd’hui, je note une reprise progressive et prudente des activités.

Plouguin – Le député Didier Le Gac passe une journée sur le terrain dans la commune de Plouguin © Le Télégramme

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